Jusqu’au 31 décembre, le collectif SavoirsCom1 proposera de découvrir chaque jour un nouvel auteur dont les œuvres rejoindront le domaine public le 1er janvier 2016.

C’est maintenant une tradition bien rodée. Chaque année, le collectif SavoirsCom1 profite de la période de Noël pour concocter son calendrier de l’Avent des auteurs dont les œuvres entreront le domaine public à partir du 1er janvier 2016. Chaque jour jusqu’à la fin du mois de décembre, une personnalité sera révélée.

En date du 2 décembre, le calendrier de l’Avent a déjà dévoilé deux auteurs : le compositeur Maurice Ravel, immensément connu pour son fameux boléro, et le botaniste Marie-Louis-Georges Colomb, dit Christophe, qui est considéré comme le précurseur du neuvième art en France, à savoir la bande dessinée. Rien que ça.

Mais vous vous demandez sans doute : n’y aurait-il que 31 auteurs à rejoindre le domaine public l’année prochaine ?

Une sélection de 31 personnalités parmi les nombreux auteurs qui rejoindront le domaine public en 2016.

En fait, non : il y en a beaucoup plus, mais SavoirsCom1 précise avoir établi sa liste avec une double contrainte : sélectionner les plus « emblématiques » et quelques personnalités méconnues — ce qui est subjectif, comme l’admet le collectif — et écarter ceux qui se sont compromis dans des « idéologies mortifères » pendant la seconde guerre mondiale.

Le collectif explique que « la sélection 2015 a été compliquée par le fait que c’est l’année 1945 qu’il faut prendre en compte pour calculer la durée des droits cette année. Cette date particulière […] fait que nous avons identifié parmi les nouveaux entrants de nombreux auteurs s’étant compromis dans les atrocités propres à cette période historique ».

Le calendrier de l’Avent s’exporte

Pour la première fois depuis trois éditions du calendrier de l’Avent, l’initiative aura une portée mondiale : en effet, le projet porté par SavoirsCom1 a fait des émules au Canada puisqu’un collectif a lancé le sien, mais en basant sur le droit canadien. Et la législation de l’autre côté de l’Atlantique s’avère plus souple.

En Europe, le droit d’auteur dure 70 ans après la mort de l’auteur ; mais au Canada, il faut patienter vingt ans de moins : la durée post-mortem des droits n’est « que » de 50 ans. Et l’on ne parle même pas des mécanismes spéciaux, comme en France avec les prorogations de guerre et les morts pour la France, qui accroissent cette durée.

Vous pouvez également retrouver les calendriers de l’Avent édition 2014 et 2015.

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