Le patron du FBI, Christopher A. Wray, a renouvelé son appel en faveur d’une solution qui permettrait aux forces de l’ordre d’accéder au contenu d’appareils chiffrés. Selon lui, en date du 30 septembre, près de 7 800 appareils ont posé problème à la police.

L’année 2017 s’est achevée il y a quelques jours et pour le chef du FBI, Christopher A. Wray, un bilan sur les appareils chiffrés inaccessibles aux forces de l’ordre était de toute évidence nécessaire. La preuve : comme l’a relevé Reuters, le patron de la police fédérale américaine a tenu cette semaine un discours sur la cybersécurité à New York au cours duquel il a renouvelé son appel en faveur du déchiffrement.

Devant un parterre d’agents du FBI, de représentants étrangers des forces de l’ordre mais aussi de responsables du secteur privé experts en criminalistique et en sécurité informatique, Christopher A. Wray a expliqué qu’en date du 30 septembre 2017, ses services ont été confrontés à près de 7 800 appareils dont l’accès aux données a été empêché par le chiffrement.

FBI

Un agent du FBI sur le terrain.

Source : Shinsuke Ikegame

Un chiffre en hausse : on se souvient qu’au mois d’octobre, le même Christopher A. Wray déclarait que les données de plus de 6 900 appareils qui sont passés entre les mains du FBI lui sont restées hors d’atteinte, À l’époque, il décrivait cette situation comme un « énorme problème ». Le propos n’a guère changé en ce début d’année ; il s’agit d’un « problème urgent de sécurité publique ».

« Nous sommes confrontés à un nombre énorme et croissant d’affaires qui reposent fortement, sinon exclusivement, sur des preuves électroniques », a déclaré le patron de la police fédérale, pour argumenter en faveur de mécanismes permettant aux autorités de faire leur travail. Une telle solution exige naturellement « une innovation significative, mais je ne crois pas que ce soit impossible », a-t-il ajouté.

De ce côté-ci de l’Atlantique, des propos similaires sont audibles.

L’automne dernier, on se souvient d’une déclaration signée par François Molins et ses homologues espagnol, belge et marocain.Dans celle-ci, l’attention des autorités était sollicitée « sur la question des évolutions techniques et du cryptage des communications  », décrites comme des «  ces obstacles fragilisent considérablement nos enquêtes, parfois au point de les rendre impossibles ».

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