Depuis DADVSI en France le Peer-to-Peer est banni du vocabulaire des banquiers. Mais aux Etats-Unis où même la RIAA n’a pas réussi à imposer de loi aussi sévère à l’encontre des créateurs de logiciels, le P2P revient à la mode dans les start-ups de la Silicon Valley et surtout auprès des investisseurs. Après Red Swoosh, Pando, ou encore Revver, le petit nouveau SkyRider soulève 8 millions de dollars auprès de Sequoia Capital et Charles River Ventures. La société qui opérait en sous-marin depuis 2003 s’est donnée comme mission d’apporter une vraie valeur économique au P2P, notamment grâce à l’exploitation marketing des recherches sur les réseaux. Il y a chaque jour des centaines de millions de mots clés saisis dans les champs de recherche des logiciels de P2P et pour le moment personne n’en fait une exploitation commerciale à l’image de Google et ses Google Ads. SkyRider, en plus de fournir des outils de P2P pour économiser de la bande passante et développer de nouveaux services communautaires, semble décider à vouloir s’y pencher.
Les premiers produits de la société devraient sortir à la fin de l’année, et créer un pont entre quatre protocoles P2P existants (eDonkey/eMule, BitTorrent, Gnutella, et Ares).

Via : GigaOM (merci Sylvie :-)


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