Une cinquantaine d'applications françaises fournissent à une entreprise tierce les données de localisation de 10 millions de Français, toutes les trois minutes, à des fins publicitaires. Cette traque massive de la population est organisée dans le secret d'une startup du neuvième arrondissement nommée Teemo, anciennement Databerries. Enquête.
Chez Teemo, ex-Databerries, lorsqu’on reçoit un futur client comme McDonald’s, Système U ou Carrefour, on n’hésite pas à mettre les petits plats dans les grands pour convaincre de la supériorité technologique de cette petite boîte française qui monte. Avec un slogan comme « real life targeting », le ciblage dans la vraie vie, il faut plus que de bonnes intentions pour séduire des annonceurs. Alors dans la startup, ce sont les expérimentations en temps réel qui servent à montrer la force de frappe de Teemo. Et il faut dire qu’elles sont impressionnantes — inquiétantes.
En général, cela se passe de la manière suivante :
« Client : — Si je vous demande de me pister et de me dire où je suis, vous pourriez ? Teemo : — Oui, donnez-nous votre IDFA [identification publicitaire des iPhone]. »
Le client cherche dans son iPhone cette suite de numéro mystérieuse. Une fois trouvée, les ingénieurs l’entrent dans leur base comme s’il s’agissait d’une plaque minéralogique. Quelques secondes plus tard, sur une carte de Paris, ils retracent les derniers déplacements du client : « Vous êtes allé au restaurant hier soir ? ».
Mieux encore : sans l’IDFA, et seulement avec l’adresse et le lieu de travail d’une personne, retrouver n’importe quel Français prendrait 5 secondes à une équipe de 20 personnes, selon les informations que notre source nous a communiquées. Le Président de la République est encore plus simple à trouver, nous explique-t-on, car « il est fan de l’Équipe et est toujours suivi par une dizaine d’autres smartphones ».
Dès lors Teemo est omniscient. Mais de facto n’importe quel assaillant potentiel de la firme pourrait le devenir, avec des conséquences graves.

La démo est bluffante et l’annonceur part avec des rêves de campagnes pub plein la tête. Car Teemo n’est pas une startup comme les autres : soutenue entre autres par le géant hexagonal Criteo et enorgueillie d’une valorisation de 50 millions d’euros, la firme a développé une technologie qu’on nous promet enviable par-delà les frontières européennes.
La raison d’un tel succès ? Sur un des sujets les plus prometteurs pour la publicité numérique et mobile, les Français fournissent le rêve clef en main de la pub 4.0 et du pistage ininterrompu, discret et férocement précis.
Le rêve clef en main de la pub 4.0 et du pistage ininterrompu, discret et férocement précis.
Drive to store : un vieux rêve commercial
Selon nos informations, Teemo est capable en effet, de manière très discrète, de pister pas moins de 10 millions de Français, toutes les trois minutes, sans leur consentement grâce à une cinquantaine d’applications « partenaires ».
Derrière les mirifiques promesses de géolocalisation améliorée pour la publicité, la firme Teemo cache en réalité un modèle porté sur une surveillance forcée des utilisateurs français, et cela, au profit des marques qui se payent ses services.
À l’heure de l’écrasement des boutiques au profit du e-commerce, l’idée du drive to store est devenue la martingale des annonceurs. Et à ce titre, la solution Teemo est miraculeuse pour les grandes enseignes : elle permet de cibler l’internaute proche d’une boutique avec pignon sur rue, disposer de la publicité liée au lieu et enfin vérifier le taux de personnes ciblées s’étant rendues dans la boutique en question. C’est le fameux drive to store : le numérique conduit à l’aiguillage du client dans le monde réel et se mesure comme une performance.

Le drive to store a longtemps été une chimère difficile à atteindre et c’est probablement ce qui explique l’exceptionnel succès de Teemo. On se souvient peut-être des beacons par exemple, qui promettaient justement de lier notre monde virtuel au commerce réel, sans jamais être scalable (capables de passer à une échelle supérieure) : coûteux, complexes et trop soumis aux contraintes du réel, ces engins sont passés de mode. Teemo a donc le mérite d’avoir réalisé ce vieux rêve du monde post-Google : faire de vos déplacements une monnaie trébuchante à livrer à ses clients comme telle — vos va et viens prennent alors une valeur insoupçonnée.
Traquer 10 millions de Français, c’est vraiment légal ?
Mais si l’entreprise caracole avec ses performances et sa précision, il existe un domaine sur lequel elle est bien moins loquace : la loi et le respect de la vie privée. Car le contexte réglementaire a beau être sophistiqué et divisé entre Union européenne, CNIL et lois nationales, il apparaît de manière manifeste que Teemo ne respecte pas les principes posés par le GDPR ou en français le Règlement général sur la protection des données (RGPD), applicable au 25 mai 2018. Ni même, au demeurant, le cadre de la CNIL.
« Nous n’y sommes pas du tout » commente une source proche du dossier, persuadée que l’entreprise devra prendre ses distances avec ces pratiques. Mais pour le moment, tout va bien et la startup élude lorsqu’en interne la question de la confidentialité se pose. Le CEO, Benoît Grouchko, ex-Criteo, explique à des employés être dans les clous.
Les professionnels croyaient à une trêve des contrôles à l’aube de l’application du RGPD
Toutefois, selon nos informations, la CNIL est venue dans les locaux de Teemo avant l’été pour rencontrer unilatéralement M. Grouchko sans son avocat. Une information que ne pourra pas commenter la Commission de manière officielle puisqu’elle ne rendra qu’en mars prochain son rapport annuel avec la liste des sociétés contrôlées.
Les professionnels croyaient à une trêve des contrôles à l’aube de l’application du RGPD, ce qui aurait laissé aux entreprises le temps de se mettre à niveau. Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas puisque Teemo éveille des soupçons suffisants pour que la commission sorte de sa réserve. Une source proche de la commission confirme discrètement auprès de Numerama : « Il y a des ouï-dire sur une gestion discutable de données récupérées via des SDK pour applications mobiles. […] Toutefois la CNIL ne pourrait communiquer dessus s’il y avait effectivement une enquête en cours… ».

Du côté de Teemo, on nous assure au téléphone que tout va bien, que la confidentialité est une priorité. La CNIL, en moyenne, ne prend pas plus de 10 sanctions par an contre des entreprises — du côté de Teemo on veut donc croire à la clémence. On argumente en outre que les données sont anonymes — vrai, mais en quoi est-ce suffisant ? — et enfin que les questions de confidentialité sont de la responsabilité des éditeurs qui collaborent avec Teemo et non de la firme.
Teemo pourrait passer dans les mailles du filet ? Cela apparaît, compte tenu de ce que nous savons de leurs technologies, peu probable.
D’autant que la startup sera bientôt contredite par le RGPD sur la confidentialité qui introduit une norme, présente en France, sur le consentement pour la géolocalisation. Les CNIL européennes ont en effet observé que lorsqu’une application ou un site demande à accéder à la localisation de son utilisateur, elle n’a pas à indiquer dans quel cadre, à quelle fréquence et pourquoi. Cette réflexion a conduit à la création d’un cadre qui définit mieux le consentement de l’utilisateur : ce dernier doit désormais savoir pourquoi il doit accorder à une application ses données de localisation.
En outre, cette nouvelle nuance réglementaire se prépare parallèlement à de nouvelles dispositions pour la confidentialité sur iOS 11. Le système d’exploitation d’Apple va en effet, comme annoncé lors de la WWDC 17, mettre en place un nouvel avertissement pour l’utilisateur lorsqu’une application demandera son autorisation pour le localiser. Plutôt que de faire un choix définitif, l’utilisateur pourra choisir entre parfois et tout le temps. La formulation choisie par Cupertino est bien entendu précise pour inciter l’utilisateur à plus de vigilance quant à ses données personnelles.
Ces changements ont, consciemment ou non, tous deux l’opportunité de détruire le business de Teemo et d’en montrer le caractère dangereux. D’un côté, la loi va commencer à pénaliser le flou sur lequel la startup prospère et de l’autre, Apple va réduire comme peau de chagrin sa base d’utilisateurs forcés.
Et pour comprendre pourquoi, il faut expliquer le modèle de fonctionnement de Teemo.
Un business model : cheval de Troie
Le business de la startup s’adresse distinctement à trois groupes d’acteurs économiques : en premier lieu, les éditeurs, en second, les annonceurs, et enfin, l’utilisateur final. Le seul à ne pas être mis dans la confidence du pistage est évidemment l’utilisateur — les deux autres entités participant au pistage.

Selon nos recherches, pour parvenir à recueillir la localisation de 10 millions de Français, il faut pouvoir prétendre à une omniprésence sur les boutiques d’applications. Or Teemo n’étant pas un service reconnu auprès du public, c’est évidemment par des biais détournés que la firme s’introduit dans nos mobiles. En effet, l’entreprise développe un SDK (Software Development Kit) publicitaire pour des grandes applications populaires qu’elle propose ensuite à celles-ci. C’est le même logiciel qui affiche les publicités dites display dans les applications partenaires de Teemo.
Ce SDK est un logiciel dans le logiciel qui va, en se masquant derrière l’appli éditeur, accéder à vos données de localisation afin de les envoyer, toutes les 3 minutes, à Teemo. Afin que l’opération soit indolore pour la batterie de nos smartphones, le SDK ne demande pas forcément au smartphone une nouvelle triangulation, mais récupère les données laissées par des localisations précédentes d’autres applications.

Ainsi, la promesse de la firme est tenue : toutes les trois minutes, dans l’indifférence de l’utilisateur, Teemo répertorie, récupère et vend ses données. Mais qui sont les éditeurs qui ont accepté de travailler avec une boîte aussi peu scrupuleuse et d’ajouter à leurs applis un véritable Cheval de Troie ? Au rang des grands noms qui vendent vos données à Teemo, on peut citer Le Figaro, L’Équipe, Météo France, Closer ou encore Télé Loisirs. Mais au total, une cinquantaine d’applications mainstream sont concernées.
L’utilisateur accorde un droit à l’éditeur et non à Teemo
En échange, ces éditeurs perçoivent un revenu publicitaire de la part de la startup. Mais le marché passé entre ces éditeurs et Teemo pose question : les éditeurs, en adoptant le SDK, se rendent légalement responsables de la collecte des données de son utilisateur, d’autant que ce dernier, lorsqu’il accepte d’être localisé sur iOS et Android, accorde ce droit à l’éditeur et non à Teemo selon la loi.

Mais un acteur comme Le Figaro rend-t-il clair que la localisation de l’utilisateur sera utilisée de manière ininterrompue et livrée à un agent publicitaire tiers ? A priori, pas vraiment selon les Conditions Générales d’Utilisation du Figaro.fr qui servent pour l’app du média comme pour le site et qui ne mentionnent pas cette pratique. Contacté, le média n’a pas souhaité délivrer une version précise de ses CGU pour son application. La lecture de ces CGU nous portera à nous attarder sur l’article 10 qui évoque brièvement notre problématique sans livrer d’informations qui nous permettraient de comprendre que nos données sont utilisées de manière continue par un tiers.

Il y a donc dans ce cas de figure un vrai manque d’information de l’utilisateur pour que la pratique de Teemo soit loyale… et licite. En outre, le CEO de la startup nous confirme que les termes de l’accord doivent être définis par les éditeurs et non seulement par sa firme. Il nous précise : « Nous ne sommes pas en contact avec l’utilisateur de manière directe, c’est donc au niveau des apps que les CGU prennent place. »
Côté CGU de Teemo, il n’y en a pas. Seulement une page parlant de confidentialité de manière vague sur le site de la compagnie.
La loi et l’opinion
Malgré la confidentialité nécessaire à la rédaction de cette enquête, nous avons dû interroger de nombreux acteurs, parfois détachés de ces problématiques. Et si peu de nos interlocuteurs se sont montrés à l’aise avec le réseau tentaculaire de données perçues par Teemo, peu se sont montrés surpris du tournant pris par ce type d’entreprises.
Comme nous l’expliquions en introduction, Teemo — et ses concurrents — intervient durant les balbutiements des nouvelles technologies de ciblage publicitaire dont le drive to store. Or la loi n’est pas forcément très à jour quant à ce domaine et le grand public est assez peu vigilant. De fait, l’installation sur la durée de ces business model est aujourd’hui une réalité.

Malgré les contrôles de la CNIL, Teemo a montré qu’il était encore possible à l’heure actuelle de surfer sur des failles législatives et un peu de flou technologique pour « récupérer le cash avant que ce soit illégal », résume une source.
Toutefois, à l’aube des nouvelles versions des OS mobiles et de la mise en application de la RGPD, les Teemo de ce monde pourraient être contraints à changer rapidement leurs pratiques.
Selon Olivier Iteanu et Clara Petit, du cabinet parisien Iteanu Avocats, spécialisé sur la question des données personnelles, Teemo pourrait dès le printemps être hors des clous du RGPD. Ils expliquent de concert : « Dans le règlement général, il n’est pas directement question de géolocalisation, mais de données personnelles. Toutefois, il s’applique toutes les règles concernant les données personnelles à la localisation, qui est considérée comme telle. Ainsi, le mot fort du RGPD serait ici la loyauté de la collecte telle qu’introduit par le texte. »

Le règlement instaure en effet trois concepts maîtres pour la collecte : il faut qu’elle soit licite, loyale et transparente. Et la loyauté implique une information de l’utilisateur ainsi qu’un fondement pour légitimer la conservation et le traitement des données selon l’article 6 du RGPD : « [les données personnelles] sont collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes et ne sont pas traitées ultérieurement de manière incompatible avec ces finalités. »
En outre, la proportionnalité de la collecte importe aussi ; la masse de données — 10 millions de cibles, toutes les trois minutes — pourrait être attaquée par le règlement : « [les données personnelles doivent être] adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées et pour lesquelles elles sont traitées ultérieurement. »
Côté Teemo, Benoit Grouchko éludera gentiment sur la RGPD qui selon lui « va les inciter à des modifications, mais c’est le cas pour toutes les sociétés en contact avec des données, se justifie-t-il avant de minimiser l’importance du règlement : c’est surtout beaucoup de changements administratifs que nous sommes en train de gérer ». Il reconnaît en revanche la « coresponsabilité » imposée par le règlement aux éditeurs et aux tiers gérant des données.
Mais si le RGPD souffle sur les braises de Teemo, il existe déjà, dans les 5 règles d’or de la CNIL (Loi informatique et libertés) d’autres motifs qui contredisent la légalité de la collecte de données par la startup : Maître Iteanu rappelle que la Commission veille déjà au respect de la finalité des collectes, de la pertinence de celles-ci (et donc de leur minimisation), ainsi que naturellement, au droit des personnes. Or selon les avocats, des sanctions pourraient donc déjà être prises à l’égard de Teemo à la suite du contrôle de la CNIL, mais également dans un cadre pénal si un utilisateur porte plainte.
La loi prévoit une sanction qui s’élève pour les entreprises à 900 000 € avec emprisonnement. Après l’adoption du RGPD, l’amende se rapportera au chiffre d’affaires mondial de la société, à hauteur de 4 %.

Toutefois, Teemo se défend en rapportant sa responsabilité juridique à l’éditeur qui, lui, est également en charge de la collecte. Il existe pourtant selon Maître Petit, un précédent qui vient montrer que l’entreprise, en tant que sous-traitant, peut quand même être visée par la justice. Maître Petit rappelle que Pages Jaunes a été condamné par la CNIL pour avoir capté des données depuis les réseaux sociaux, tout en argumentant que les utilisateurs avaient accepté la collecte de ces données par les mêmes réseaux. Toutefois, à aucun moment l’utilisateur n’avait accordé son consentement à l’entreprise Pages Jaunes. Le Conseil d’État, après la CNIL, confirmera cette sanction qui pourrait servir de précédent.
Pages Jaunes a été condamné par la CNIL pour avoir capté des données des réseaux sociaux
En outre, toujours dans le RGPD, le « sous-traitant », ici Teemo, doit rendre compte de sa collecte comme le responsable du traitement, ici les éditeurs. Ces dispositions sont détaillées dans l’article 14 du règlement et mentionnent l’obligation, pour le sous-traitant, d’informer. Enfin, au pénal, Teemo pourrait également être attaqué pour « complicité dans la fourniture ».
Alors légale cette collecte ? Pas franchement. Mais les forces de l’ordre ne sont pas les seules impliquées dans l’affaire. Selon nos informations, le cas Teemo est également traité par les plus hautes sphères de Cupertino.
Cupertino et l’opinion publique vont-ils changer le système ?
En effet, une source proche du dossier côté CNIL explique qu’à la manière de la remontrance passée par Tim Cook à Travis Kalanick lorsque Uber abusait de la géolocalisation sur iPhone, la cellule « relations aux développeurs » d’Apple aurait contacté la CNIL pour évoquer la collecte des localisations par Teemo.
Il se murmure même que ce serait Cupertino qui ait invité la CNIL à contrôler la boîte française. Invérifiable, nous laisserons la rumeur se dissiper. Toutefois, comme détaillé précédemment Apple a agi et dès iOS 11, la firme introduira une interface plus proche des vœux du RGPD et plus informative pour l’utilisateur. Apple espère que ce dispositif augmentera la vigilance des utilisateurs face aux différents collecteurs de données discrètement logés dans nos smartphones.

Car c’est bien l’opinion publique qui doit également changer pour pousser le marché à résister à l’appel de la collecte disproportionnée et dangereuse : les entreprises concernées sont encore trop discrètes.
Elles sont pourtant nombreuses : lors de la rédaction de cette enquête, l’application anglophone AccuWeather était critiquée pour des raisons similaires.Néanmoins, il s’avère que l’appli météo anglophone allait plus loin que Teemo puisqu’elle se dispensait de l’autorisation de l’utilisateur pour collecter des données de localisation à travers l’adresse MAC quand la startup française utilise l’IDFA.
I just published “Advisory : AccuWeather iOS app sends location information to data monetization firm” https://t.co/C56m9QjJ7R
— Will Strafach (@chronic) August 21, 2017
Le CEO de Teemo, précise d’ailleurs, à propos d’AccuWeather, avec un zèle certain, qu’il « condamne ce comportement préjudiciable pour l’ensemble de l’écosystème publicitaire », ajoutant qu’il s’agit d’une pratique particulièrement condamnable puisqu’elle laisse entendre que tous les acteurs ne respecteraient pas la loi.
Ironique.
Commentaires
Enquête : comment les apps Figaro, L’Équipe ou Closer participent au pistage de 10 millions de Français
Coucou Corentin
pourquoi vous n’utilisez pas « PDG » ???
en lieu et place de cette expression ricaine : CEO. . .
sommes-nous plus en France ??
sinon, bon article mais pour éviter de se faire pister, il suffit de désactiver le « GPS » du portable ?
Pour certaines applis,on peut enlever l’autorisation de géolocalisation , surtout ne pas s’en priver.
Bonne question et on se l’est déjà posée. On en a parlé avec des confrères américains et il y a une nuance de fonction dans l’organisation d’une entreprise US et celle d’une entreprise FR. Du coup, quand c’est pertinent, ça se défend d’utiliser un terme consacré à « l’exécutif », soit CEO, celui qui exécute la stratégie de la boîte (celle du fondateur ou du président).
Ce n’est pas tout à fait le même titre. Un CEO serait plus proche d’un DG ou d’un DE (directeur exécutif) mais n’est clairement pas un PDG.
Il ne suffit clairement pas de désactiver le GPS par contre. Les wifi environnant et autres facteurs de localisation sont mis à profit quand le GPS n’Est pas disponible
Merci, pour l’info. je viens de retirer la géolocalisation à MétéoFrance. Elle marche quand même, donc ca me va. Serait il possible d’avoir la liste de toutes les appli qui refilent les infos à cette startup, afin que je les désinstalle toutes : téléloisir, c’est fait, Le Figaro aussi
Je tente de récupérer la liste depuis le début de l’enquête mais c’est un dossier client donc très sensible. Je continue de surveiller une éventuelle méthode de détection en locale. À suivre…
@corentind , pour récupérer la liste des SDK dans les apps : 42matters https://42matters.com/ Ils sont diablement efficaces.
La désactivation de la géolocalisation app par app est une solution à court terme.En vrai l’utilisateur devrait pouvoir désactiver la transmission de ses données spécifiquement à des sociétés tierces.
Le salut viendra bien des constructeurs qui heureusement ont compris à temps les enjeux de la data collectée en tâche de fond (restrictions sur ios 11 et Android Oreo).
Mais se pose la question des GAFA qui eux ont un boulevard juridique et technique pour collecter les infos de leurs utilisateurs via leur CGU.
si le taux d’adaption sur iOS d’un nouvel OS est rapide.
Malheureusement sur Android, la mise à jour de l’OS est plus lente
Cdt
Que ta localisation soit enregistrée (avec horodatage ou non) par une entité tierce “sans ton accord” est au mieux problématique, que ce soit celle décrite dans cet article ou une autre. Au moins sur Android (je n’utilise pas iOS), tu peux voir les permissions des applications. De plus, tu peux retirer des permissions au moins à partir de la version 6 d’Android, donc aucune raison se gêner d’enlever la permission localisation à toutes les applications qui n’en ont pas légitimement besoin, peu importe qui il y a derrière.
Très bon article de Corentin Durand, qui va nous donner une bien belle discussion.
Au risque de passer pour un pénible, c’est quand le genre de sujet qui fait plaisir de voir ici.
Vraiment des raclures jusqu’à l’os ces publicitaires
Quelques remarques, en vrac :
La création d’un cadre qui définit mieux le consentement de l’utilisateur : ce dernier doit désormais savoir pourquoi il doit accorder à une application ses données de localisation.
Il n’y a pas besoin d’explications. La géolocalisation n’est utile que lorsqu’on fait une recherche locale (restaurant, meteo, taxi). Tout le monde a compris que c’était parfaitement inutile pour Le Figaro, L’Équipe, Closer, Télé Loisirs.
Deux : Apple en chevalier blanc, mais c’est quand-même lui qui a implémenté l’IDFA pour nous suivre à la trace et son propre SDK. En fait, Apple est pas trop content que quelqu’un lui pique son grisbi, m’voyez?
Trois : Le déluge d’appliquettes opaques, pour des choses qu’on pourrait majoritairement faire dans un navigateur web avec plus de contrôle sur la tambouille dans notre dos ( quoique sur terminal impotent, firewalls et bloqueurs brillent par leur rareté, comme ça tombe bien ). Déluge d’appliquettes qui apporte son déluge d’enculettes. ( Oh! ) Un modèle pas très raisonnable. Disons-le franchement : faisandé.
Quatre : J’m’en fous, j’ai rien à cacher. Ça c’est pour anticiper. Mais il ne faut pas exclure que la vie privée soit une chose du passé pour certains. Cependant, comme l’auteur de l’article, nous nous placerons hors de cette hypothèse. Ça nous gagnera du temps dans la discussion. Déjà qu’on a bien enculé les mouches avec PDG/CEO.
Apple a fermé sa régie. Apple a créé l’IDFA pour qu’on arrete d »utiliser l’UDID qui un identifiant propre au smartphone et que nous ne pouvons plus réinitialiser !
Donc merci Apple d’avoir créé l’IDFA un identifiant publicitaire anonyme.
Ça reste un identifiant publicitaire, je ne vois pas pourquoi celles et ceux qui possèdent un appareil sous iOS (iPhone, iPad, etc) devraient remercier Apple. Il y a des gens qui aiment la publicité ciblée, mais pour eux il aurait suffi d’ajouter une option désactivée par défaut qui crée un identifiant publicitaire.
Cette option existe sur iOS dans confidentialité Suivi publicitaire limité qui empeche l’utilisation de l’idfa et donc pas de pub personnalisé
Au moins avec l’IDFA on peut le réinitialiser versus UDID avant qui était un device en dur dans le smartphone
dev_tty:
avant ça, pour anticiper encore : c’est quoi le délire pour installer ces trucs ? qu’est-ce qui a merdé dans l’humanité pour avoir l’idée d’installer une appli télé loisir ou le figaro ???
Discovolante:
Ils ont des sites mobiles tellement mal foutu que pour lire le Figaro ou télé loisir sur mobile, l’application est peut-être plus confortable.Sur le site du figaro, ça fait plusieurs années qu’à chaque page ouverte sur smartphone, il y a un popup pour installer leur appli.
Quelqu’un avec une de ces apps pourrait-il faire un enregistrement de son trafic réseau, pour que l’on puisse connaitre l’URL utilisée par Teemo, pour ensuite la diffuser, et la rajouter aux blacklists des anti-trackers ?
Il pourrait facilement changer d’URL.
Le plus efficace reste de se passer ces applications, il y a les sites web et des flux RSS/Atom.
Il me semble que sur Android, il faut les droits root/SuperUser pour mettre en liste noire au niveau système (puisqu’il me semble que le seul moyen est le fichier hosts) (comme le permettent AdAway et Hosts Editor), ce que la vaste majorité des gens n’a malheureusement pas.
En effet. Mais :
Facilement, non : changer leur URL à travers le SDK d’une 50aines d’applications, je doute que ça se fasse du jour au lendemain. De plus, le blocage de domaine existe aussi, et rend la chose encore plus ardue
En effet
AdAway utilise des listes centralisées. Du coup, avoir l’URL serait extrêmement pratique, même si seulement pour ceux qui sont rootés. Sinon, il existe d’autres techniques, comme le VPN local, pour filtrer les pubs sans root. Mais avoir l’URL peut permettre aussi de régler le problème pour tout ceux qui sont sur des tablettes/portable, avec un OS de desktop.
Bref, il faut l’URL, et @liolfil l’a trouvée, et je l’en remercie très vivement
J’ai décompilé l’APK de Météo France v5.8.0, c’est v1.blueberry.cloud.databerries.com/mobile_backend dans com.databerries.RestClient.
Philippe_SOHM:
Le Figaro.fr v5.0.17 n’inclut pas ce SDK sous Android.
RyDroid1:
Depuis Android 4.0 et l’API VpnService de nombreuses applications permettent de bloquer des publicités sans droits root nécessaires. Notamment en opensource :
NetGuard
DNS66
personalHTTPproxy et personalDNSfilter du même auteur
Block This!
Question : je désactive toujours le gps et le wifi quand je n’en ai pas besoin( cad la plupart du temps). Est-ce-que Teemo (ou ses concurrents puisque je n’ai aucune des apps citées) peuvent me traquer quand même ?
C’est beaucoup moins précis (200m dans de bonne condition à plusieurs km) mais la réponse est oui. La localisation est réalisée par triangulation des antennes GSM.
Ce type d’application peut se servir de la dernière localisation réalisée par le smartphone qui est conservée dans un fichier, comme cela est expliqué dans l’article.Sous android, il suffit de refuser l’accès à la géolocalisation pour les appli qui n’en ont pas besoin et d’autoriser ponctuellement l’accès pour celle qui peuvent le nécessiter.
Pour info, les boîtes belges utilisent assez largement le terme CEO.
oui mais en Belgique t’as déjà 3 langues nationales, et plus tu vas vers le nord, plus tu as de chance de te faire comprendre en Anglais.
Pour la petite infos, il n’y a pas que le GPS qui peut-être utilisé pour savoir où vous êtes. Les adresses MAC du Wifi et Bluetooth sont récupérable facilement, et sont persistantes dans le temps. Il suffit que vous passiez près d’un boitier/point d’accès qui snif tout ce qui passe (genre dans les centres commerciaux) et boom
Le bluetooth n’est pas utilisé (et ce n’est pas pertinent de le faire).
Merci Corentin pour ce super article
Vous devriez également faire une enquête sur Ogury qui collecte de la data …
Cdt
Effectivement, cette boite n’a pas l’air franchement mieux…
@corentind Très sincèrement, merci pour cet article et merci pour ce travail d’enquête.
Autant je ne me retiens pas quand je juge bon de râler, autant, là, je vous tire mon chapeau à Numerama, très bon boulot d’enquête, vraiment.
Totalitarisme marketing et surveillance de masse…si ce n’était déjà pas la réalité il faudrait en faire un roman de science-fiction dystopique ! On est devenu complètement malade de ce consumérisme à tout prix.
En espérant que la CNIL (qui remonte tous les jours davantage dans mon estime) coupera l’herbe sous les pieds de ces Attilas dans quelques mois lorsque le RGPD sera appliqué.
Sinon…très bon article ! Et ça fait plaisir de lire enfin en commentaires autre chose que que du dénigrement.
Je comprends rien, tu prends délibérément un système avec un GPS dans le cul et aucun contrôle sur ce qui est transmis, à savoir un smartphone, et après tu critiques ce système.
La plupart (quasi totalité ?) des gens qui se servent d’un GPS le vont pour se localiser eux même (je suis ici, comment je dois aller la bas, où est le bidule le plus proche, etc…). Pas pour se faire géolocaliser pour les autres.
C’est comme si en mode GPS voiture, quand tu dis je suis la, je veux aller la, aller refiler tes données personnelles à tous les magasins sur la route.
Sur le fond, une donnée utilisateur (même non personnelle) ne doit servir que pour l’usage de l’utilisateur (en plus d’être conservé que le temps nécessaire pour cet usage… ce qui l’est pas le cas non plus de l’exemple)
Tu n’as pas besoin d’un GPS pour savoir où tu vas.Pendant de millions d’années on s’est servi de sa mémoire, pendant des centaines d’années on s’est servi de cartes, et on peux se rendre à n’importe quel endroit avec l’un ou l’autre.Là le problème, c’est que tu ne sais même pas où tu es toi. T’as laissé ton cerveau à la maison et tu as tout confié à ta bouse. Maintenant, t’es obligé de t’en servir pour te rendre au magasin qui est juste en face de toi.Mais rassures-toi, des personnes sont revenus du monde smartphone et sont repassés au mode carnet, et en définitive les neurones reprennent leurs connexion assez rapidement.
Chitzitounepenible:
Ben, ça dépend, il semble qu’un GPS de localisation deviennent obligatoire sur les voitures. On pourrait même s’en servir « contre ton gré » pour te balancer des PVs quand tu dépasses la vitesse autorisée.
Centaurien1:
A la base, c’est « vendu » comme GPS « sans mémoire » (les dernières secondes seulement), afin de donner la dernière position uniquement, pour le services de secours en cas d’accident….. (après de la à dire que c’est entrer par la petite porte pour ouvrir les fnetres en grand….)
Centaurien1:
Tes neurones iront encore mieux quand tu abandonneras le mode ordinateur pour revenir au mode écriture à la main.
Certainement, mais il y a une différence entre utiliser un outil et fabriquer un outil. Entre jouer à un jeu et créer un jeu. Il y aura toujours une différence entre un informaticien et un mec qui vient d’acheter le dernier truc qu’il parait que c’est super et puis c’est seulement 9999 €.Quand on voit le nombre d’enfants lobotomiser par ces tablettes, on se dit que l’avenir risque de ne pas être très rose sauf sans doute pour les opticiens, psychologues, orthophonistes et autres spécialistes du dérèglement.Je dis juste qu’un petit mouvement de personnes délaissant les smartphones est en train de naitre et que ces personnes se disent épatées de constater à quel point leur mémoire a progressé depuis qu’ils utilisent autres chose que leur fourre-tout.
Je ne comprends pas non plus : tu installes plein d’applications gratuites et tu imagines qu’il n’y a pas de contrepartie.
Pour la plupart des gens, la contrepartie est simplement de la publicité classique comme à la télé ou sur un magasine.
Il y a aussi des gens qui pensent que de toute façon ils sont pisté à partir du moment où ils ont un smartphone, alors pourquoi se soucier de tel app plutôt qu’une autre ?
Dilemme:Est-ce que je lui demande de se pencher là-dessus: »Cher utilisateur Yahoo, Sachez que, Yahoo fait désormais partie de Oath, société de médias numériques et mobiles regroupant plus de 50 marques à travers le monde (AOL, HuffPost, Engadget, TechCrunch, Moviefone, Makers, etc.) et membre de la famille d’entreprises Verizon qui cherche à façonner l’avenir des médias. L’objectif d’Oath est de créer une communauté d’utilisateurs passionnés et engagés en concevant des contenus et des produits sources d’inspiration et de divertissement.
Dans le cadre de notre mission et à compter du 18 septembre 2017, nous prévoyons de partager des informations utilisateur avec Oath et la famille d’entreprises Verizon. Nous partagerons ces informations à des fins d’intégration des entreprises et pour que la nouvelle organisation Oath, y compris ces entreprises, puisse les utiliser afin de vous proposer des publicités plus personnalisées, des contenus engageants, des produits innovants, et également à d’autres fins d’analyse, conformément aux politiques relatives à la vie privée de ces entreprises. Yahoo peut également recevoir des données semblables de la part d’entités Oath et Verizon… »
ou non ?
Ah La La, j’hésite …
Superbe article Corentin, merci !
bravo pour l’article !
Légalement est-ce que teemo n’est pas obligé de nous fournir nos données persos si on les lui demande ? Ne peut-on pas demander à ce qu’ils les effacent ?
Quand le RGPD sera applicable, tu pourras !
Pourquoi l’article ne parle que de “Iphone” et “Apple” ? Cette collecte de données ne concernent que ces téléphones?
Si oui, alors c’est pitoyable pour tous les fans d’Apple.
Si ce n’est pas le cas, alors l’article est imprécis. Ou bien l’auteur a des actions chez Apple.
Dans tous les cas, si vous êtes sensibles à la protection de vos données, la base c’était de ne pas acheter un produit Apple…
C’est comme mettre sa main dans le feu et se plaindre ensuite que ça brûle!
Hello
ça concerne iOS et Android. IDFA en vrai veut dire Identifiers for Advertiser.
@Corentin vous devriez corriger cela dans votre article car effectivement on a l’impression que c’est que sur iOS alors que c’est sur iOS et Android !!!
Cdt
Purée la qualité de cet article
très bon article
Vous dites dans l’article « du côté de Teemo on veut donc croire à la clémence. On argumente en outre que les données sont anonymes »
Sauf erreur de ma part, on est là plutôt dans de la pseudonymisation que dans de l’anonymisation de données, puisqu’il est possible de rétablir un lien entre le pseudo (l’id publicitaire) et la personne (https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/FICHE10_PackConf_LOGEMENT_SOCIAL_web.pdf)
Ils jouent sur le coté “courant” : pas de nom / prénom = anonyme.
Alors qu’une donnée anonyme, au sens de la réglementation, c’est une donnée qui ne permet aucune identification, même indirecte (et c’est parfois complexe à faire, à cause des regroupements d’infos, suffit pas de retirer le nom / prénom / numéro de téléphone de la personne. Un numéro ID est une identification, au même titre qu’un nom)
Donc si on pas d’apps et si on désactive la géolocalisation partout (app + téléphone), c’est bon ? En fait quel téléphone pourrait respecter réellement la vie privé ? Androïd nourri Gogol et Iphone nourri Apple. Les autres sont anecdotique.
On peut utiliser Android sans Google.
nicola-spanti.info
Android sans Google en tant qu’utilisateur ou utilisatrice
Si vous utilisez le système d’exploitation Android, mais que vous vous méfiez de Google, cet article va vous donner des solutions.
https://linuxfr.org/news/sortie-de-replicant-6-0
Il y a quand même un truc qui me chiffonne :
Dans Google Play Store, une application de randonnée a comme autorisations :
Position géographique approximative calculée à partir du réseau
Position géographique précise calculée à partir du GPS
Or, si les applications L’équipe et Closer indiquent ces même autorisations, l’application Figaro ne les indique pas. Est-ce que Numerama est sûr de ses informations en ce qui concerne cette application ?
après il peut y avoir une différence entre l’appli ios et androidils n’ont jamais dit que le figaro avait ce sdk sur toutes les plateformes
Justement, si les limites de l’article ne sont pas définies, le lecteur est en droit de penser que cela s’applique à toutes les apps de toutes les plateformes.
il est en droit mais tant qu’on ne le dit pas, ce n’est pas forcément le cas
on aimerait tous le listing des app mais je doute qu’on leur donne toutes les infos sur toutes les app touchées …
et puis si ca n’est pas le cas maintenant, ca peut changer (et inversement)
Philippe_SOHM:
Si tu lis un article sur les problèmes de freinage des voitures, tu considèreras cela comme un problème général et pas un problème concernant uniquement les Renault.
Philippe_SOHM:
Il ne s’agit pas d’informations données. Les autorisations sont déterminées automatiquement par le store en fonction des API systèmes utilisées par l’application (c’est du moins vrai sur Google Play). Personnellement, j’ai juste vérifié (quelques secondes suffisent) les autorisations nécessaires aux applications citées et que l’on trouve sur chacune des fiches descriptives.
Philippe_SOHM:
C’est pour cela que les articles de presse sont datés.
Nous sommes environ 66 millions de français et françaises, arrondissons à 70 millions. Les iPhones on environ 20% de parts de marché. Je ne sais pas pour les iPad, mais admettons 40%. Il y a probablement un recoupement fort entre celleux qui ont au moins un iPhone et celleux qui ont au moins un iPad. Il me semble qu’il y a environ 80% de la population qui a un ordinateur de poche tactile, c’est bien moins pour les tablettes graphiques évoluées comme l’iPad. 8/10 * 2/10 * 70 = 16/100 * 70, soit environ 11. Est ce probable que les 11 millions d’iPhones aient au moins une de ces applications ? Peut-être, mais c’est loin d’être évident. Il reste le cas des gens qui on au moins un iPad mais pas d’iPhone, mais cela ne doit pas représenter grand chose et beaucoup moins intéressant pour enregistrer des déplacements (puisque la tablette numérique reste en général plus souvent à la maison que l’ordinateur tactile de poche). Bref, il me semble probable que Le Figaro et compagnie aient ce SDK sur Android. Pour ce qui est de Windows Phone et B2G (Boot 2 Gecko, plus connu sous la marque Firefox OS), ils s’en foutent probablement, cibler les 2 plus grosses plateformes est largement suffisant et le coût du support des autres plateformes par rapport au gain n’est pas nécessairement bon.
je doute que 40% des français aient un ipad sur les stats mondiaux ils parlent de 23% de pdmet je ne suis même pas sûr que la moitié des français aient une tablette .. (
d’autant plus que dans cette histoire de tracking, ils ciblent spécialement la mobilitéje ne suis pas sûr que la majorité des personnes se baladent avec leur tablette sous le bras
c’est sur iOS et Android qu’ils peuvent pister
Le Figaro a plusieurs applications sur le Google Play Store.
Je n’ai pas fait toutes les applications, mais :
Le Figaro.fr : Actu en direct et Madame Figaro: le news féminin ont l’autorisation.
Le Figaro: Journal & Magazines et Madame Figaro n’ont pas l’autorisation.
Le Figaro.TV – L’actu en vidéo veut des “Informations relatives à la connexion Wi-Fi”, ce qui peut lui permettre de déduire la localisation.
NextInpact expliquait de façon complète comment fonctionne la géolocalisation fans un article sur le même thème en 2014 :
nextinpact.com – 7 Feb 14
Pourquoi la presse en ligne veut vous géolocaliser à quelques mètres près
Il y a maintenant quelques mois, nous avons remarqué que certains sites français de presse avaient une nouvelle lubie : celle de vouloir connaître notre position géographique. Volonté de personnaliser le contenu ou énième solution de tracking mise en…
Chapeau Corentin, excellent article.
Il y manque un peu d’équilibre Apple/Androïd (mais je suppose que tu as un Apple, tout simplement), et surtout … des solutions pour bloquer tout ça sur le long terme sans rooter son smartphone, mais là ce n’est pas ta faute
On peut avoir les droits root sur un système d’exploitation, pas sur un matériel.
Si tu n’as pas les droits root, cela signifie que tu n’as que partiellement le contrôle, et donc que tu as uniquement le contrôle sur ce que veut bien t’accorder celles et ceux qui contrôlent le système. Est ce que Google et Apple ont un intérêt à te donner le contrôle total ? Non, Google au moins pour son pistage et ses publicités, Apple au moins pour que tu ne puisses télécharger des applications que depuis son AppStore et donc garder le contrôle qui avec (menottes numériques, censure des poses trop dénudées pour lui, NFC que pour Apple Pay, pas d’émulateurs, etc).
RyDroid1:
fr.wikipedia.org
Métonymie
Une métonymie est une figure de style qui remplace un concept par un autre avec lequel il est en rapport par un lien logique sous-entendu : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants, la localisation pour l’institution qui y est installée… « Paris a froid, Paris a faim » Dans ce vers par exemple, Paris ne désigne pas la ville qui, par elle-même, ne peut souffrir du froid ou de la faim, mais l’ensemble de ses habitants. La métonymie est…
RyDroid1:
rhoo oui, tu m’avais compris hein
Et je ne peux être que d’accord avec la suite de ton message : il n’est clairement pas dans leur avantage de nous “libérer” l’accès complet, comme on peut l’avoir sur un PC…
J’adorerais pouvoir bloquer toutes ces IP publicitaires directement au niveau système, et pas seulement via un navigateur.
(remarque, sur le PC, je ne le fais également qu’au niveau navigateur … mais il est vrai que sur mon PC, je n’ai pas d’applis qui affiche de la pub comme ça ad nauseam)
Et le pire, c’est que, même si on est conscient de ce problème, il est devenu difficile de se passer de ces petites bêtes si pratiques … on “cautionne” de fait
Bravo pour cet article, je le partage sur mon profil linkedin ! Il faut que les consommateurs soient au courant, partagez tous cette information ! Je vois que votre article est relayé par Libé et france24, c’est déja un bon début ! Bravo encore pour votre enquête!
Très bon article ! Dommage que le contexte publicitaire difficile pour les médias ne soit pas mis en avant… 92% des revenus publicitaires mobile vont vers Facebook et Google (qui nous traquent tous à des fins publicitaires, et certainement de manière bien plus efficace et bien plus inquiétante que Teemo). En comparaison, les médias traditionnels qui paient leurs impôts en France et rédigent du contenu se battent pour des miettes sur l’univers applicatif. Leurs clients annonceurs ne veulent plus acheter de la pub, ils veulent acheter des individus. C’est ça ou rien, malheureusement. Et puisque les utilisateurs ne veulent pas payer pour le contenu… Ca n’excuse rien évidemment, mais ça aide à mon avis à mieux expliquer comment on en est arrivé là.
fenec:
Non, il y a des gens prêts à payer pour le contenu (Canard Enchaîné, Mediapart, Le Monde Diplomatique, Fakir, Alternative Libertaire, etc). Sur le même sujet : https://framasphere.org/posts/3469128
Et puis on a surtout un procès à charge dans cet article. La manière dont sont présentées certianes choses, est vraiment racoleuse.
et tu le précises bien, j’avais écrit un pavé à la volé avant de l’effacer mais taper sur une boîte comme teemo quand vous avez Facebook qui réccupère toute votre date depuis votre compte FB pour la revendre via son SDK pub sur toutes les apps du marché qui ont leur SDK publiciaire intégrés. On est sur autre chose qu’un brin de géolocalisaiton qui ne sert pas à vous envoyer la CIA mais vous adresser du contenu publicitaire géo-ciblé. La pub vous en aurez toujours. On n’a pas non plus entendu parler de Google qui conrole tout de A à Z à ce niveau en recoupant les donner web et mobile, une autre dimansion encore que teemo.
mais bon …
Superbe article !
Screenshot_2017-08-24-15-32-01.png1440x2476 226 KB
version du 17/07/2017versus
Screenshot_2017-08-24-15-36-04.png1440x2461 215 KB
Madame Figaro : autorisation de localisation approximative uniquement
Quant au Figaro TV, regarde la date de la dernière version
Attention : il faut maintenant savoir à quoi sert la localisation. Est-ce pour la publicité ou pour le rédactionnel du style présenter en priorité des articles sur la région de localisation ?
La date de la dernière version n’indique pas que les gens ne téléchargent pas ou n’utilisent pas l’application. De plus, l’application n’a bas besoin d’être ouverte en premier-plan pour collecter des données.
play.google.com
Le Figaro.TV – L’actu en vidéo
Société du Figaro
Plongez dans l’actualité en vidéo avec la nouvelle application Le Figaro.TV pour Android TV ! > Une appli 100% vidéosChaque jour, plongez au cœur de l’actualité vidéo grâce à l’appli Android TV du Figaro. Retrouvez toutes les images marquantes de l’actu avec plus de cent nouvelles vidéos par jour. La playlist A la Une vous permet ainsi de retrouver les vidéos les plus importantes en temps réel pour ne rien rater de l’actualité politique, l’actualité internationale, l’actu économique, mais aussi …
Free
11 mai 2015
Le Figaro fait des articles sur le local ? As tu au moins une source ou c’est une hypothèse ?Si c’est le cas, il aurait pu faire 2 applications pour éviter les soupçons et éviter d’encombrer l’application avec une partie potentiellement inutile pour certaines personnes. De plus, on change rarement d’endroit, donc indiquer soi-même l’endroit n’aurait pas été un effort souvent répété et on peut vouloir s’informer sur un endroit où on n’est pas (par exemple pendant des vacances ailleurs que chez soi ou des voyages dits professionnels).
RyDroid1:
Eh bien regarde le nombre d’utilisateurs et le nombre de votes.
RyDroid1:
Je ne vous pas le rapport avec une application abandonnée.
RyDroid1:
Le figaro Madame pourquoi pas ? Concernant le figaro, elle ne fait pas appel à la géo-localisation.
RyDroid1:
Toi, tu ne changes pas souvent d’endroit.
RyDroid1:
Avoir en priorité les news locales les n’empêche pas l’affichage des news à un autre endroit du globe.
Au risque d’être un peu à contre courant de tous les commentaires, je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’offusque ?
Cela fait des années que les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) collectent notre data à notre insu et l’utilise à des fins publicitaires. Et pourtant dans cet article on les idolâtrait presque pour taper sur du Franco-Français bien de chez nous.
Si on ne veut plus de publicité, est-on prêt à payer chaque App, chaque minute de navigation, chaque article, etc. ? Je ne pense pas :). D’ailleurs sur Numerama je suis bien exposé à une arche et une bannière… et alors ?
De mon point de vue, c’est que quoi qu’il arrive nous serons traqués en ligne, autant vivre dans notre temps et arrêter de banaliser le scandale non ? Car je doute fort que Teemo s’amuse à regarder ce que Mme Michu fait de sa vie, la plus part des algorithmes doivent être automatisés.
Dîtes vous que si ça n’est pas par ce biais là, un autre acteur ou publicitaire trouvera le moyen de vous “tracker” avec toutes les innos que le digital déverse chaque année sur le marché, cela nous dépassera toujours.
En conclusion je dirai donc : oui c’est flippant, mais deal with it ou prépare le porte-monnaie.
Il serait mieux de faire preuve de nuance : certaines refusent les services et applications privatrices des entités que tu cites.
Il n’y a pas de raison d’exclure Microsoft, donc autant parler de GAFAM.
Moi non plus. Mais on n’est pas obligé d’être payé pour tout le travail que l’on fait, tu as par exemple vraisemblable produit et publié ce commentaire gratuitement, comme moi.
Tu peux utiliser un logiciel anti-publicités, comme uBlock Origin ou AdAway sur Android (disponible sur F-Droid).
C’est fataliste comme position. Les humains ont construit un environnement avec des dispositifs qui réduisent fortement la vie privée, cependant il est néanmoins possible d’échapper à un grand nombre des nouveaux dispositifs (au moins limiter le JavaScript, utiliser Tor, envoyer un agent-utilisateur aléatoire ou commun, utiliser du logiciel libre, payer en espèces le plus possible, etc). De plus, puisque cet environnement a été fait par des humains, il peut être défait par des humains, comme le cadre économique d’ailleurs.
Certes mais rien ne l’en empêche. De plus, les données pourraient être utilisés pour d’autres usages par la dite entité ou d’autres qui y auraient accès. Cela peut par exemple être utile pour savoir : si tu vas chez le médecin et à quelle fréquence (ton assureur santé pourrait aimer savoir), si tu manifestes (un gouvernement autoritaire pour utiliser cette information), si tu aides illégalement des gens (comme des migrants et migrantes qui vivent dans de piètres conditions et ça pourrait servir pour te condamner comme Cédric Herrou), etc.
http://jenairienacacher.fr/
https://ldn-fai.net/je-nai-rien-a-cacher/
socialcooling.fr
Qu’est-ce que le refroidissement social ?
Le refroidissement social est une page qui explique comment le big data et un manque de vie privée augmentent la pression de la conformité.
En français, “digital” est ce qui a rapport au doigt. La traduction anglais vers français de “digital” est “numérique”.
Les gens se font en bonne partie pister avec leurs propres appareils et certains de tiers qu’ils utilisent (comme les cartes bancaires), ainsi qu’avec leurs comportements. Dans au moins la vaste majorité des cas, l’argent n’est pas utile pour préserver une vie privée.
RyDroid, merci pour ta réponse. Je m’aligne sur ce que tu mets en avant et t’accorde ma vision quelque peu fataliste. Beaucoup d’entreprises vivent malheureusement de la publicité et je ne peux m’empêcher de me dire que si tout le monde se barricadait (certes pour le bien de ces données et vie privée) les choses seraient vraisemblablement bien autrement. En fait, on serait presque dans un cas de figure gratuité d’Internet/App incompatible avec le 0 data / 0 pub.Maintenant avec les cas que tu cites, biensûr qu’il y a des risques et débordements, ce à quoi travaillent et travailleront la CNIL et la Commission Européenne ces mois à venir.
Tu peux ajouter toutes les cartes de fidélités : non seulement on sait tes habitudes géographiques, mais en plus on te profile sur tes achats.
RyDroid1:
Sophisme de la pente glissante.
RyDroid1:
On s’en fout. Surtout que juste avant tu viens de filer un lien qui utilises le mot big data.
fr.wikipedia.org
Pente savonneuse
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. La pente savonneuse, également appelée pente fatale ou pente glissante, est un sophisme qui exagère les conséquences d’une thèse en imaginant une chaîne de conséquences aboutissant à une conclusion catastrophique. Ce terme peut donc parfois désigner un raisonnement fallacieux. Le sophisme de la pente fatale trouve un écho dans différentes métaphores et expressions comme celle d…
Je n’ai pas prétendu que c’était une fatalité (et pas non plus que ça ne pourrait se faire uniquement progressivement), je faisais remarquer qu’il y avait ce risque. Néanmoins je considère effectivement ce risque comme trop grand et j’aimerais que toute collecte massive de données soit illégale à l’exception de rares cas pour l’État qui devraient être strictement encadrés.
En français “pur”, l’expression “big data” n’a pas de signification, alors que “digital” en a une.
RyDroid1:
big data et français pur, chercher l’erreur.
Maintenant, tu vas avoir intérêt de parler exactement comme le recommande le dictionnaire de l’académie française, parce que sinon tu vas en prendre plein la loupiotte
RyDroid1:
Quelle est ton analyse de risque en fréquence et en gravité ? Montre-moi la matrice de criticité et les mesures de prévention et de protection qui ne permettent pas, selon toi, de faire baisser le niveau de risque que tu juges inacceptable.
J’ai écrit que « l’expression « big data » n’a pas de signification » en français « pur ». Contrairement à utiliser « digital » pour « numérique », cela ne rajoute pas de la confusion. Donner plusieurs sens à des mots est bon pour réduire la compréhension, mais je ne trouve pas cela souhaitable.
Le risque maximal est qu’un État s’en serve contre des gens d’une manière disproportionnée. C’est parfait pour une dictature ou pour se faire attaquer par un autre État. Il y a aussi d’autres risques : utilisations pour des assurances, publication suite à une fuite, etc. La probabilité est très faible, mais la gravité pourrait être énorme, comme pour les centrales nucléaires.
Pour moi, le risque est trop grand pour qu’on se permette de le prendre et aucune mesure ne pourra le réduire à zéro, encore une fois comme les centrales nucléaires.
RyDroid1:
La preuve qu’il n’y a pas de confusion, c’est que tu as fait tout de suite le lien entre digital et numérique. S’il y avait eu ambiguité, tu aurais posé la question sur le sens du mot digital.
Donc c’était juste pour ramener ta fraise et en rajouter un peu dans la contradiction inutile.
RyDroid1:
C’est vrai qu’un jour, un Etat voudra s’en prendre aux lecteurs de l’Equipe ou de Closer.
Bref, toujours cet argument stupide sur les risques de dérapage qui fait que l’on ne peut rien faire puisque tout peut toujours déraper.
RyDroid1:
Et donc, cela entre dans la catégorie des risques acceptables à condition de mettre en place des mesures de contrôle
Figure-3-Matrice-de-criticite-des-risques-10.jpg850x387 57.9 KB
RyDroid1:
Pour moi, le risque est encore plus grand de faire rouler des voitures et de faire voler des avions.
Si je devais poser la question à chaque fois qu’un mot est mal employé, je n’aurais pas fini, donc j’essaye de deviner, mais c’est lassant et je ne réussis pas toujours avec succès.
Oui, ils pourraient s’en prendre à eux, mais pas parce qu’ils lisent ces journaux, mais à cause de ce que peut révéler leurs positions géographiques horodatées (il ou elle a été à telle manifestation ? comment faire pour coincer cet·te opposant·e gênant·e ? etc) et les liens entre elles (qui est avec qui).
Ce n’est par exemple pas ce qu’a jugé l’Allemagne pour les centrales nucléaires. C’est une matrice à appliquer dans la majorité des cas, ce n’est pas une bible qu’il faut nécessairement toujours appliquer.
Si 1% de la population d’un pays meurt ou si 10% est sous l’emprise très forte d’une entité, le pays s’en remettra “facilement” et “rapidement”, la même chose n’est pas vrai avec une dictature ou une catastrophe nucléaire.
RyDroid1:
Eh bien là, bravo !!! Tu as réussi à deviner que digital et numérique sont synonymes dans le contexte d’un site consacré au digital !!! Je t’accorde un 20/20 comme tous ceux qui ont deviné.
RyDroid1:
Ne t’en fais pas, le jour où un régime dictatorial prendra le pouvoir il aura des moyens de traque et de repérage autrement plus efficaces et fiables que d’obliger une régie publicitaire américaine de lui fournir les traces des abonnés à Closer.
Bats toi contre ce traçage avec des arguments qui tiennent la route, il y en a suffisamment. Pas avec des arguments à la con sur l’hypothétique utilisation par un éventuel gouvernement potentiellement totalitaire.
RyDroid1:
Décision politique qui n’a strictement rien à voir avec les risques technologiques.
RyDroid1:
Justement, c’est l’inverse. C’est une méthode pour objectiver la prise de risques et éviter de travailler avec le doigt mouillé. Il y a plusieurs variantes mais elles conduisent toutes à la conclusion suivante : un risque de fréquence rare est acceptable avec plus ou moins de mesures de sécurité, quelque soit sa gravité.
RyDroid1:
J’ai rien compris. Quel est le rapport entre une dictature et une catastrophe nucléaire et où il y a 1% de la population qui meurt ?
Centaurien1:
Je disais juste que si tu veux vraiment faire travailler tes neurones, il ne suffit pas que tu te débarrasses de ton smartphone, mais de toutes les béquilles mentales dont par exemple l’ordinateur.
Centaurien1:
Quant on voit le nombre d’enfant dont l’intelligence et la créativité sont développés par des tablettes, on se dit qu’il est stupide de diaboliser un objet;
Centaurien1:
Tant mieux pour elles. Qu’elles abandonnent également la voiture et leur condition physique s’améliorera. Qu’elles chassent et tuent elles même leur gibier et qu’elles cultivent leurs légumes et leur régime alimentaire, donc leur santé s’améliorera.
Albert:
Ce genre de matrice, c’est du doigt mouillé présenté proprement.
C’est bien pour introduire en 2min le sujet dans un ppt.
Albert:
Tu l’as vu où ce nombre ?
T82135:
Ce genre de matrice c’est un des résultats visuels d’une démarche complète dont tu ignorés tout.
T82135:
Au même endroit que le nombre d’enfants qui seraient abrutis par les tablettes.
Albert:
C’est ce que je dit, c’est bien pour résumé rapidement des résultats; Mais ça n’indique pas si c’est du doit mouillé derrière ou une étude sérieuse et documentée.
Albert:
Oui, du 100% pipeau quoi.
T82135:
Il est bien connu que l’instrument de mesure de l’IRSN est le doigt mouillé puisque je ne sais pas qui parlait de nucléaire.
Puisque cela ne t’indique pas si c’est du doigt mouillé ou pas, est-ce que cela te permet de dire que de manière générale, c’est du doigt mouillé ?
C’est marrant, mais hier tu critiquais : Si tu n’as pas les données, c’est qu’ils ne foutent rien ? Présomption de culpabilité ? Et aujourd’hui, tu tiens exactement les mêmes propos que tu critiquais hier : Ce genre de matrice, c’est du doigt mouillé présenté proprement.
T82135:
On me dit que nombre d’enfants sont lobotomisés par des tablettes. Je réponds que nombre d’enfants ont des activités qui développent l’intelligence et la créativité sur les tablettes.
Je ne vois pas ce qu’il y a de plus ou moins pipeau.
Comme d’habitude, on confond l’outil et l’utilisation qui en est faite et on préfère se concentrer sur l’utilisation négative de l’objet.
Albert:
Dans le nucléaire, il y a à la fois des études quantitative basées sur des calculs probabiliste et des études par scénario.Ces matrices, c’est insignifiant dans le processus.
Albert:
Étude des pratiques en matière de gestion des risques par divers universitaires.
Albert:
Sauf que les données existent dans ce cas là.Renseigne toi sur les méthodes existantes en maîtrise des risques si ça t »intéresse. C’est un très vaste sujet.
Après, il n’y a pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’une échelle du type « très rare », » rare », « fréquent » etc, c’est du doigt mouillé et qu’on peut lui faire dire n’importe quoi.
Albert:
100% pipeau dans les deux cas.Ça sert à quoi de répondre à une affirmation pipeau par du pipeau ?A savoir qui pisse le plus loin ?
T82135:
Tu confonds le fond et la forme, le processus et le rendu de résultats, les powerpoints et les rapports.
Donc comme tu ne vois que le résultat abrégé, tu en conclues que le reste n’existe pas.
En attendant, on en trouve également dans le domaine du nucléaire (paragraphe 2.1.4 : Grille d’analyse de la justification par l’exploitant des mesures de maîtrise du risque en termes de couple probabilité – gravité des conséquences sur les personnes physiques correspondant à des intérêts visés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement
Probablement un doigt mouillé…
T82135:
Anonymes ?
T82135:
Tu es gentil… Un jour, quand on sera intime, je te raconterais…
T82135:
C’est sûr que tu as du mal à comprendre un schéma de présentation synthétique de résultats et l’ensemble du processus qui a permis d’y arriver.
T82135:
Sauf que tu as présupposé de manière générale que les données n’existaient pas dans le cas de gestion de risques.
T82135:
Pourquoi tu dis que c’est du pipeau ? Est-ce que tu peux contredire que nombre d’enfants ont des activités qui développent l’intelligence et la créativité grâce à des tablettes ? Il faut juste s’entendre sur “nombre d’enfants”. J’en connais quelques uns. Ne me dis pas que tu n’en connais aucun…
Non, là, tu es énervé, tu es dans une phase de contradiction systématique. C’est pas grave, ça te passera après une bonne nuit de sommeil.
T82135:
A ce jeu-là, je crois que tu es un maître intersidéral. Je ne vais même pas essayer de lutter.
Mais comme tu parles beaucoup de doigts mouillés, tu ne m’en voudras pas si je ne te serre pas la main ?
Albert:
Albert:
Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans :
T82135:
T82135:
Albert:
Non, je dit que lorsque toi tu sors une matrice du genre, sans autre explication pour dire qu’un risque rare mais grave est acceptable, ça ne rime à rien.
Mais peut-être qu’en faite tu as fait une étude de risque sérieuse et que tu es trop timide pour nous en donner les résultats ?
Albert:
onlinelibrary.wiley.com
What’s Wrong with Risk Matrices?
Risk matrices—tables mapping “frequency” and “severity” ratings to corresponding risk priority levels—are popular in applications as diverse as terrorism risk analysis, highway construction project management,…
Albert:
Parce que :
Albert:
Tu le reconnais toi même. Ça ne démontre rien du tout.
T82135:
Qui a écrit cette phrase : Ce genre de matrice, c’est du doigt mouillé présenté proprement ?
Sinon bravo pour avoir trouvé UN mec qui trouve les matrices de risques limitées. Ça me fait furieusement penser aux 14 mecs qui t’expliquent que le réchauffement climatique n’est pas d’origine humaine.
C’est juste dommage de ne pas avoir accès à l’article de ce stakhanoviste de la publication pour savoir VRAIMENT ce qu’il a écrit.
T82135:
C’est exactement ce que je montre. Suite à une affirmation péremptoire infondée, on peut de manière tout aussi légitime répliquer par une autre affirmation tout aussi péremptoire et tout aussi infondée.
Albert:
J’attends ta source qui démontre que ce genre de matrice est un super outils d’évaluation pour 99% de la communauté scientifique du domaine.
Albert:
Il suffit d’avoir un accès internet pour trouver l’article complet.Mais ce n’est ni le premier ni le dernier à formuler ces critiques. Tubpeux trouver d’autres sources facilement.
Albert:
C’est tout aussi inutile. Ça ne fait pas avancer le débat.
T82135:
Tu confonds outil et résultat de l’outil. Tiens, un des résultats naturel de la méthode EBIOS conçue par les incompétents de l’ANSII est une matrice de criticité.
Et MEHARI, conçue par les incompétents du CLUSIF conduit également à ces matrices.
Et que dire des incompétents qui ont produit les normes ISO27005 ou ISO27005 ?
Albert:
C’est un conseil (donc rien facultatif) qui tient sur 2 lignes dans une méthode de 95 pages :
https://www.ssi.gouv.fr/uploads/2011/10/EBIOS-1-GuideMethodologique-2010-01-25.pdf
Albert:
Tu remarqueras que ce sont des niveau calculés un peu plus rigoureux que les niveaux arbitraires que tu proposais plus haut, ce n ‘est pas parce qu’ils utilisent une matrice que c’est la même chose :
https://clusif.fr/publications/etude-de-cas-realisee-a-partir-de-la-methode-mehari/
Après, on est loin des références dans le domaine. Tu me parles d’une association dans le domaine de la sécurité de l’information. C’est pas du ferroviaire, du nucléaire ou de l’astronautique non plus…
Albert:
Tu divagues.
Ce ne sont pas des incompétents mais ce n’est pas pour autant que c’est le meilleur des pratiques dans le domaine.
Les critiques ne manquent pas à propos de ces matrices.
Un petit exercice pratique, si c’est si rigoureux que cela, un taux de défaillance de 1.10-6.h-1, c’est fréquent, peu fréquent, rare, très rare ?
Un circuit primaire de centrale nucléaire qui fuie à 10L.h-1, c’est mineur, significatif, grave, très grave ?
Quelques autres références sur le sujet (j’attends toujours les tiennent, ça doit pourtant être facile à trouver si c’est l’opinion majoritaire comme tu le prétends) :
https://www.onepetro.org/journal-paper/SPE-166269-PA
jspm.firstpromethean.com
162-165.pdf
97.08 KB
onlinelibrary.wiley.com
Risk matrix input data biases
Risk matrices used in industry characterize particular risks in terms of the likelihood of occurreRisk matrix input data biaseshe actualized risk. Human cognitive bias research led by Daniel Kahneman and…
onlinelibrary.wiley.com
Further Thoughts on the Utility of Risk Matrices
Risk matrices are commonly encountered devices for rating hazards in numerous areas of risk management. Part of their popularity is predicated on their apparent simplicity and transparency. Recent research,…
https://www.safetylit.org/citations/index.php?fuseaction=citations.viewdetails&citationIds%5B%5D=citjournalarticle_228218_8
sciencedirect.com
Recommendations on the use and design of risk matrices
Risk matrices are widely used in risk management. They are a regular feature in various risk management standards and guidelines and are also used as …
calhoun.nps.edu
DRMI_Working_Paper_11-2.pdf
456.48 KB
Ces articles sont tous cités plusieurs dizaines de fois, l’article précédent l’est près de 500 fois.
Bonne lecture.
T82135:
Ce n’est pas un conseil : c’est un des résultats de la méthode
L’action 4.1.2 est le résultat des actions menées précédemment : si tu avais lu, tu aurais vu qu’il y a des conseils quasiment à chaque action – cela ne veut pas dire que l’action est facultative, ce sont des conseils pratiques pour expliquer la méthode de travail. Désolé pour toi, mais n’essaye pas de m’expliquer le guide méthodo d’EBIOS, parce que là, tu vas me faire marrer.
Et si tu ne comprends pas bien comment ça marche, procure toi le logiciel.
T82135:
Tu as raison, c’est vachement plus rigoureux
Sans titre 1.png731x447 32.6 KB
Là, tu tentes un grand pari : arriver à comprendre les méthodes de gestion de risque en 25 minutes. Sacré challenge !
T82135:
C’est vrai que les trains, les centrales nucléaires et les fusées, y a pas de logiciels et que ni le CLUSIF, ni l’ANSSI ne sont des interlocuteurs de référence. C’est pas comme si ni le CLUSIF, ni l’ANSSI ne participaient aux travaux de normalisation de l’ISO dans ce domaine. Ni que la SNCF, Areva, Engie ou Arianespace ne faisait pas partie du CLUSIF où ils interviennent très régulièrement. Et traiter les risques liés à la cybercriminalité, ce n’est pas uniquement la sécurité de l’information.
Ah oui, j’oubliais : l’ISO sont également des incompétents.
T82135:
Si tu connaissais un tout petit peu ces méthodes, tu saurais que ce n’est pas (et de loin) la première question que l’on pose et qu’avant d’y arriver, il y a eu toute une démarche de contextualisation, d’étude comparative, de mises en place d’échelles,…
Mais c’est tellement plus simple pour toi de parler de ce que tu ignores totalement.
T82135:
Nooon ??? 500 fois ??? C’est fou… En 6 ans ? Dis moi que c’est pas vrai qu’il a été cité 83 fois par an ?
Alors là, ça me laisse sur le cul.
Au fait, sur ces 500 citations, combien pour dire que son approche n’est pas pertinente ? 10% ? 50% ? 80% ?
T’es gentil tu sais : comme si tu ignorais que le monde universitaire, c’est justement le lieu où des mecs vont t’expliquer dans de très longs articles que ce qui marche et qui est utilisé par tout le monde justement parce que ça marche, en fait c’est de la merde et que leur méthode à eux qu’ils ont développé tout seul dans leur labo sur un échantillon de 34 étudiants est en fait vachement mieux. Cela dit, c’est toujours intéressant les travaux universitaires, ça ouvre des tas de pistes de réflexion : sauf que quand on passe dans la réalité de la vraie vie, on en ferme 99% de leurs pistes de réflexion parce qu’elles sont très bien dans un labo, mais inutilisables dans une entreprise.
Donc désolé, moi je ne suis pas universitaire, je suis ingénieur, je travaille dans une entreprise, et je considère que les travaux de mes pairs, que ce soit le CLUSIF, l’ANSSI ou l’ISO ont beaucoup plus les pieds dans le pragmatisme et la réalité que ton universitaire cité 500 fois.
Comment s’auto-disqualifier !
Tu crois qu’ils sortent d’où tes diagrammes de Farmer ?
Tu m’auras bien fait rire en tous cas.
Bonne chance avec tes outils des années 60.
Albert:
Autant, certaines choses sont mesurables, autant le coté « fréquent, peu fréquent, rare, très rare,… » renvoie à des notions subjectives (ce qu’on juge arriver trop souvent ou pas).
Si on prend le cas des effets secondaires des médicaments, les barèmes sont lui suivant:Effet indésirable très fréquent: survient chez plus de 1 patient sur 10.Effet indésirable fréquent: survient chez 1 à 10 patients sur 100.Effet indésirable peu fréquent: survient chez 1 à 10 patients sur 1 000.Effet indésirable rare: survient chez 1 à 10 patients sur 10 000.Effet indésirable très rare: survient chez moins de 1 patients sur 10 000.
Par contre, une maladie rare, c’est une maladie qui touche 1 personne sur 2000… donc qui est peu fréquente si on garde le même barème de « rareté »
C’est pareil pour la « gravité »: On a établit des « limites » / règles pour le définir, mais qui sont purement subjectives.
Dans le nucléaire par exemple, une surexposition d’une personne sur site est un « incident », pas grave. C’est purement arbitraire, on aurait très bien dire: tout dépassement d’exposition pour une personne est grave
Albert:
On ne louera jamais assez la créativité du filtre chien.
dev_tty:
Ah mais d’après des études ultra-sérieuses, ce serait d’ailleurs un milieu plutôt misandre (<== chercheur de merde inside).
dev_tty:
ben c’est directement à cause de ce genre de truc idiot que ma gosse de 10 ans a cherché à faire ses propres “filtre” et a voulu apprendre les calques sous Gimp… et qu’elle sait les faire maintenant.
Albert:
Tu me montreras ces études, ça m’intéresse.Bien qu’on ait pas encore d’étude complète sur l’effet délétère des tablettes sur le développement cognitif des enfants, même si il semble que le SAT entame une nouvelle chute depuis 2011, c’est certainement plus à cause d’internet que des tablettes. Il faudra attendre encore 7 à 8 ans pour vérifier l’effet des tablettes sur ce test standard.Toutefois toutes les recommandations stipulent qu’il ne faut pas exposer les enfants de moins de 3 ans aux écrans et avant 6 ans tout seul sur une tablette (donc pas de tablette babysitteuse pour éviter de se faire chier à éduquer son môme).
rtl.fr
La tablette tactile est-elle dangereuse pour les tout-petits ?
REPLAY – Vanessa Lalo, psychologue, et Laurent Lovollay Porter, directeur de l’école Montessori débattent.
sante.lefigaro.fr
Des experts de la petite enfance alertent sur l’usage intensif des tablettes…
Lundi dernier dans le journal Le Monde , un collectif de psychologues, orthophonistes, médecins et enseignants ont alerté sur les effets de l’usage..
rtbf.be
Oui, les écrans peuvent être bons pour les enfants. Mais…
Faut-il laisser les enfants jouer avec des tablettes ou regarder la télévision ? Ces questions taraudent les parents. Et les réponses apportées ne sont pas toujours claires. Mais l’Académie des sciences françaises a publié des recommandations, âge…
Après que des enfants ayant grandi normalement, développent des capacités supérieures en utilisant des outils numériques en plus des autres, ça me parait normal.
C’est vrai qu’un État pourrait avoir bien plus dangereux (par exemple grâce à la téléphonie mobile), mais même s’il ne pouvait avoir que cela, ce serait déjà très dangereux, et pour moi trop dangereux.
Source(s) ?
lemonde.fr
L’Allemagne officialise sa sortie du nucléaire
Les membres de la coalition gouvernementale se sont mis d’accord pour que la plus grande partie des dix-sept réacteurs allemands soient mis hors service d’ici à fin 2021.
« L’Allemagne, première grande puissance industrielle à renoncer à l’énergie nucléaire, a décidé, lundi 30 mai, de fermer ses derniers réacteurs en 2022, en conséquence de la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon. »
Les méthodes, c’est toujours beau en théorie, et souvent bien en pratique dans la majorité des cas. Croire qu’aucune exception ne peut être faite par principe à une méthode, c’est de l’ordre du sacré, qui n’est par définition pas objectif.
Pas rien compris, mais fort mal compris. Je n’exprimais pas un « et », mais un « soit » (c’est-à-dire un « où » exclusif). Je vais le faire avec une analogie : il est « facile » et « rapide » de se remettre d’une maladie qui ne touche qu’un des membres (jambes ou bras) (1% meurt ou 10% « sous l’emprise très forte d’une entité ») puisque le reste fonctionne et peut servir à aider guérir le reste (aller chez le médecin par ses propres moyens par exemple), alors que c’est autrement plus ardu quand le corps (le pays / la nation) entier est touché (une dictature ou une catastrophe nucléaire toucheraient tout la nation ou presque).
Albert:
Quand les planches sont savonnées, la probabilité est grande qu’on glisse dessus. Ce que tu appelles un sophisme est juste une saine précaution.
Un commentaire raisonné
d’ailleurs quand on voit la manière dont est attaqué une société, qui ne fait rien de plus que le GAFA et en beaucoup moins complet et en stockage puis traitement (pas les même moyens que les gros), on se demande de qui l’auteur tiens les informations et si ces sources / lui ne sont pas motivés par une affair eperso avec la société.
la diffamation ça peut conduire devant les tribunaux, ça serait marrant à suivre tiens ^^
Elle en fait moins sur un point crucial : elle ne prévient pas les gens par un contrat.
S’il se contente de décrire des faits, il n’y a pas de recherche de nuire.
Être dans l’illégalité vis-à-vis du respect de la vie privée peut aussi conduire devant les tribunaux. De plus, il est bien plus grave de nuire à un droit humain que de nuire à une entité morale (d’autant plus si celle-ci a pour but premier le profit financier et non pas l’intérêt social).
Pappy1:
et pourquoi pas ? ça donnerait la vraie valeur des choses… c’est à dire nulle pour 99%. Un bon coup de propre.
Excellent article ! Toutes mes félicitations pour l’enquête !
Cette entreprise est clairement dans l’illégalité toutefois je ne crains qu’en cas d’attaque judiciaire elle utilise l’argument du “C’est aux éditeurs qui utilisent notre SDK d’indiquer en comment les données de géolocalisation sont utilisées dans leurs CGU”.
Merci pour cet article, c’est un plaisir.
Merci Corentin pour votre article. Bravo à Numerama pour la qualité journalistique.
Comment fait on pour éviter d’ être traqué ? Certains parlent ici d’outils anti tracking ? Quid Disconnect ?
Merci d’avance’pour les conseils
Stef
Initiative d’internautes pour détecter Teemo dans les applications android :
https://annuel2.framapad.org/p/vOeRciOQUT
https://ethercalc.org/jo54l96nkztq