Il y aura donc bien un recours collectif contre Apple et cinq éditeurs aux États-Unis. La magistrate chargée d’examiner la requête des plaignants a donné son feu vert pour la poursuite de la procédure. La firme de Cupertino et les cinq maisons d’édition (Hachette, HarperCollins, MacMillan, Penguin et Simon & Schuster) sont accusées de s’être entendus sur le prix des livres électroniques.
« Il existe des suppositions suffisamment fondées selon lesquelles Apple est devenue une partie intégrante de ce complot et a bien compris que le résultat de sa participation serait l’élimination de la concurrence par les prix au niveau de la vente au détail, obligeant les consommateurs à… ‘payer un peu plus cher’ pour des livres numériques » peut-on lire dans l’avis de la juge, rapporté par Le Figaro.
Les accusations contre Apple et les cinq éditeurs remontent à l’été dernier. Les plaignants les suspectent de s’être entendus pour contrer la politique commerciale d’Amazon et fixer artificiellement le prix des livres électroniques. Le site de commerce en ligne reverse en effet 70 % du prix de vente d’un livre à l’auteur, en échange de quoi le prix de l’e-book ne doit pas dépasser les 10 dollars.
Bien décidé à battre Amazon sur le marché du livre électronique avec ses iPad, Apple aurait ainsi fixé un système de rémunération avantageux pour les éditeurs. En conséquence, le prix des e-books a connu une hausse en s’établissant entre 12,99 et 14,99 dollars. Une entente qui a empêché Amazon de poursuivre sa stratégie de cassage des prix.
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