Les policiers canadiens à vélo seront désormais équipés de radars qui s’assurent que les voitures qui les dépassent respectent l’écart minimal d’un mètre imposé par la loi.

On connaissait les radars qui mesurent la vitesse d’un automobiliste, ou encore ceux qui détectent qu’une voiture est passée illégalement au feu rouge. Il faudra peut-être s’habituer demain à un nouveau type de contrôle automatisé, qui ne devrait pas faire débat. La police d’Ottawa teste actuellement un radar mobile monté sur le guidon d’un vélo, qui vérifie la distance que respectent les véhicules lorsqu’ils doublent.

L’objectif est bien sûr de s’assurer que les conducteurs qui dépassent un cycliste font bien attention de respecter la distance de sécurité minimale qu’il convient de laisser entre la portière et le vélo, le moindre contact ou même la crainte d’une collision pouvant conduire le cycliste à un accident. Dans plusieurs provinces, la limite légale est la même qu’en France, où le code de la route précise que l’automobiliste en dépassement ne doit pas s’ « approcher latéralement à moins d’un mètre en agglomération et d’un mètre et demi hors agglomération ».

Dans le centre-ville d’Ottawa, où les routes sont pourtant bien plus larges que dans nos villes européennes, la police estime qu’il se produit chaque jour au moins une ou deux collisions entre un vélo et un cycliste, et qu’elle serait souvent imputable aux conducteurs qui doublent sans respecter la distance.

Pour le moment, la police d’Ottawa se contente d’utiliser son radar à des fins pédagogiques, sans délivrer de PV. Lorsqu’il se fait doubler par une voiture qui colle de trop près (ce qui doit arriver bien plus souvent lorsqu’il n’y a pas marqué « police » sur le dos du cycliste…), le policier arrête le conducteur et lui délivre une notice explicative, qui rappelle les règles.

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