Depuis septembre 2009, l’Australie apporte une attention toute particulière à la pornographie transportée par les voyageurs, qu’ils soient touristes ou hommes d’affaires. Mal comprise, la mesure a été assouplie pour ne se focaliser que sur les contenus illicites. Mais les contrôles inopinés se poursuivent.

En mai dernier, nous revenions sur une mesure destinée aux voyageurs se rendant en Australie. Démarrée en septembre 2009, cette disposition accordait aux douanes locales le droit de vérifier le contenu des appareils électroniques (téléphones mobiles, ordinateurs portables…) afin de s’assurer de l’absence de contenus pornographiques illicites au regard de la législation australienne.

Ainsi, les voyageurs devaient renseigner sur la carte de déclaration douanière s’ils étaient effectivement en possession de contenus pour adultes. Une réponse affirmative pouvait conduire à un contrôle, et une réponse négative faisait courir le risque d’une vérification surprise. Au cas où des fichiers pornographiques étaient découverts, la sanction pouvait aller d’une amende à une peine de prison, jusqu’à une expulsion pure et simple du pays.

La mesure a causé un certain trouble auprès des voyageurs. Quelles sont les types de contenus pornographiques interdits en Australie ? Quels sont les critères pour différencier la pornographie d’un contenu moins explicite (comme de l’art ou de l’érotisme) ? Et surtout, quid des fichiers pornographiques privés (issues d’une lune de miel par exemple) ? Autant de questions qu’a voulu résoudre le ministre des affaires intérieures, Brendan O’Connor.

« La précédente carte indiquait que les voyageurs devaient divulguer n’importe quel contenu pornographique transporté » a-t-il expliqué, dans des propos cités par le Sydney Morning Herald. Désormais, les cartes demanderont aux voyageurs de déclarer des contenus pornographiques illégaux. « Mon conseil aux voyageurs est celui-ci : si vous avez un doute, renseignez-vous« .

À l’heure actuelle, la législation australienne interdit notamment la pédo-pornographie, la zoophilie, la violence sexuelle explicite, la dégradation, la cruauté et les actes sexuels non-consentis, selon un communiqué du ministère des affaires intérieures.

En début d’année, le Bureau des Classifications a provoqué l’indignation du Parti du Sexe Australien en envisageant l’interdiction des contenus présentant des éjaculations féminines et des femmes nues présentant une poitrine beaucoup trop menue.

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