En visite officielle à Pékin, le président américain Barack Obama s’est défini comme un « partisan farouche de l’absence de censure » sur Internet, et a rappelé que l’accès à l’information était un droit universel.

C’est peut-être une conception qui s’impose progressivement à l’ensemble du monde, et pour une fois la France pourra dire sans rougir qu’elle en a été précurseur. En affirmant que l’accès à Internet était une composante essentielle de la liberté d’expression et de communication dans nos sociétés modernes, le Conseil constitutionnel a pour la première fois affirmé à l’occasion de l’examen du projet de loi Hadopi 1 que l’accès à Internet était assimilable à un droit fondamental. Cette idée, qui transparaît dans la défense de la neutralité du net, a été reprise par Barack Obama lors de sa visite officielle en Chine, où il a répondu à des questions d’étudiants.

Le Président américain a ainsi d’abord déclaré que « les libertés d’expression et de culte et l’accès à l’information, sont, nous le pensons, des droits universels« , qui « devraient être accessibles à tous, y compris aux minorités ethniques et religieuses, que ce soit aux Etats-Unis, en Chine, ou ailleurs« . Puis il s’est plus spécifiquement attardé sur la question de l’accès à Internet et du filtrage, en considérant que les sites comme Twitter devraient être disponibles partout, sans blocage.

« J’ai toujours été un partisan fervent de l’internet. Je suis un partisan farouche de l’absence de censure« , a ainsi déclaré Barack Obama à Pékin. Il réagissait notamment à la décision du gouvernement chinois de bloquer en juillet dernier les réseaux sociaux Twitter et Facebook, lors des émeutes de Xinjiang.

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