Le terrible séisme qui a secoué le Japon le 11 mars dernier a été une source d’inspiration pour l’artiste britannique Luke Gerram. Celui-ci a converti le sismogramme du tremblement de terre en une sculpture conçue par une imprimante 3D. Les disques les plus larges représentent les oscillations les plus importantes.

Le 11 mars dernier, le Japon a été frappé par un tremblement de terre d’une très grande violence. La magnitude, évaluée à 9 sur l’échelle de Richter, a fait de ce séisme l’un des plus destructeurs et des meurtriers au monde, avec un bilan humain estimé à plus de 15 000 morts. À titre de comparaison, le séisme de Kobe survenu en 1995 avait atteint 7,3 sur l’échelle de Richter et causé la mort de plus de 6400 personnes.

D’importants dégâts ont également été causés par le tsunami qui s’est abattu sur les côtes japonaises. Les vagues, pouvant atteindre 30 mètres par endroit, se sont profondément enfoncées dans les terres. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, les centrales nucléaires de Fukushima ont été durement affectées, obligeant l’AIEA à considérer la situation équivalente à la catastrophe de Tchernobyl.

Ce terrible évènement a inspiré l’artiste britannique Luke Gerram, qui a tenu à l’illustrer d’une fort jolie manière. Avec un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO), il a transformé les neuf minutes du sismogramme en une sculpture générée par une imprimante 3D équipée d’une technologie de prototypage rapide. Le résultat est saisissant, puisqu’on comprend dès lors à quoi correspondent les plus importantes oscillations.

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