Les autorités japonaises ont adopté de nouvelles prérogatives contre le cybercrime. À la faveur d’une nouvelle loi votée ce mois-ci, la police japonaise a arrêté un homme suspecté d’avoir créé et stocké un virus informatique. L’accusé de 38 ans avait l’intention d’infecter d’autres internautes.

C’est la fin de la récréation pour les créateurs de logiciels malveillants. Face au développement croissant du cybercrime, le parlement japonais a voté de nouvelles dispositions législatives afin de permettre aux autorités de lutter plus efficacement contre ceux qui génèrent et propagent des malwares. Quelques jours après la révision du code pénal, un premier suspect a été appréhendé.

La semaine dernière raconte le Mainichi Daily News, un homme de 38 ans, Yasuhiro Kawaguchi, a été interpellé dans le centre du Japon. Il est accusé par la police japonaise d’avoir créé et hébergé un virus informatique sur son ordinateur personnel, afin d’infecter les utilisateurs d’un logiciel de peer-to-peer, Share. Il permet aux internautes d’accéder à un réseau anonyme et chiffré.

À en croire les enquêteurs, l’objectif de Yasuhiro Kawaguchi était de causer quelques difficultés aux amateurs de mangas pornographiques mettant en scène des mineurs. Une fois actif, le virus est capable de rendre l’ordinateur très difficile à contrôler. Le seul moyen actuel pour se débarrasser du logiciel malveillant serait de procéder à une réinstallation complète du système.

La police estime qu’environ 2 000 personnes ont été touchées par le virus de Yasuhiro Kawaguchi. D’après le Daily Yomiuri, les contrevenants peuvent désormais être condamnés à deux ans de prison au maximum ou être contraints de payer une amende pouvant atteindre 300 000 yens (environ 2 650 euros).

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