Prévu à l’origine pour cet été, le lancement de la librairie numérique de Google devrait arriver ce mois-ci. Les accords négociés avec les éditeurs américains sont sur le point d’être finalisés. Contrairement à la concurrence, la firme de Mountain View ne veut pas lier les utilisateurs à un appareil électronique particulier.

Alors que la librairie numérique de Google était initialement attendue pour cet été, c’est finalement ce mois-ci que la firme de Mountain View devrait inaugurer son nouveau service. Intitulé Google Editions, le site va permettre à Google de vendre des livres numérisés directement aux internautes. Les lecteurs pourront non seulement accéder à des livres libres de droits, mais également à des ouvrages protégés par le droit d’auteur.

D’après le Wall Street Journal, les accords négociés avec les différents éditeurs américains sont sur la bonne voie. Plusieurs obstacles techniques et légaux ont été franchis ces dernières semaines, permettant à Google de programmer le lancement de Google Editions dès le mois de décembre aux États-Unis et le premier trimestre 2011 pour le reste du monde.

Avec Google Editions, le géant du web espère se différencier de la concurrence en proposant un modèle plus souple et moins dépendant d’un appareil. Le quotidien américain explique que « les utilisateurs pourront acheter des livres directement chez Google ou chez de nombreux détaillants en ligne, y compris les librairies indépendante« . Les achats seront ensuite regroupés dans une bibliothèque en ligne liée à un compte Google.

De cette façon, Google mise sur l’ouverture et la multiplicité des plates-formes à l’heure où Amazon avec le Kindle et Apple avec l’iPad souhaitent maintenir les consommateurs dans un environnement fermé. La consultation des ouvrages acheté via le service Google Editions se ferait en ligne, depuis n’importe quel terminal connecté à Internet (PC, tablette tactile, smartphone).

D’après une étude de l’institut Forrester, le marché du livre électronique va peser cette année pas moins de 966 millions de dollars aux États-Unis. En 2013, le secteur devrait dépasser la barre des 3 milliards de dollars. « Les éditeurs doivent considérer le numérique sérieusement, mais en plus ils doivent en faire le nouveau mode de diffusion par défaut pour l’édition » avait recommandé l’un des analystes de Forrester.

Dans cette bataille, Google pourrait prendre un avantage non-négligeable. En effet, la firme de Mountain View a fait le pari de ne pas lier son service à un matériel particulier. À l’image de sa stratégie dans la téléphonie mobile avec Android, Google laisse aux utilisateurs le soin de choisir leur appareil mobile pour lire des ouvrages en ligne.

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