Suite à la petite dizaine de cas recensés en France, Apple a fait analyser les appareils endommagés par un laboratoire indépendant. Selon les conclusions des experts, ce ne serait nullement la batterie qui serait en cause, mais bien une "pression externe". La faute aux utilisateurs ou un choc lors de la livraison aux fournisseurs ?

Alors que Hervé Novelli a rencontré ce midi le directeur commercial d'Apple France pour évoquer les différents cas d'iPhone endommagés, Apple a déclaré aujourd'hui qu'"à ce jour, il n'y a aucun incident avéré lié à une surchauffe de la batterie concernant l'iPhone 3GS et le nombre de cas sur lesquels nous enquêtons s'élève à moins d'une dizaine".

L'entreprise donc écarte donc l'hypothèse du défaut de conception et évoque à la place une "pression externe" qui serait à l'origine de ces défaillances matérielles : "les iPhone avec un écran cassé que nous avons analysés montrent, dans tous les cas, que les fissures ont été causées par une pression externe exercée sur l'iPhone".

Alors, qui serait le coupable ? L'utilisateur lui-même ? Apple se garde bien d'accuser qui que ce soit, tout comme Hervé Novelli d'ailleurs, qui estime qu'"il est trop tôt pour incriminer quiconque". En effet, ce choc externe aurait pu provenir d'une quelconque chute d'un lot destiné à la France, lors de la livraison ou du conditionnement.

Par ailleurs, Hervé Novelli et Apple ont noté que les tests ont été conduits par un laboratoire indépendant, afin d'éviter de jeter un quelconque soupçon sur une firme qui est malgré tout habituée au secret. Mais avec la récente sortie de la Commission européenne, l'intervention de la DGCCRF et du secrétaire d'Etat à la consommation, sans doute qu'Apple devra en faire un peu plus pour lever tout doute.


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