Dans un an, l’Europe n’aura plus assez d’adresses IPv4 pour répondre aux demandes des FAI et des hébergeurs. C’est le constat que fait l’Afnic, l’association en charge de la gestion des domaines de premier niveau français. Elle encourage les professionnels à migrer dès que possible à l’IPv6.

La pénurie d’adresses IPv4 guette-t-elle en Europe ? Alors que ces adresses sont une ressource de plus en plus rare, l’association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) a tenu à dresser un état des lieux du stock encore disponible en Europe. Selon l’association, le registre Internet régional d’Europe, le RIPE-NCC, dispose encore de suffisamment d’adresses pour tenir un an.

Le RIPE-NCC, qui couvre également le Moyen-Orient et une partie de l’Asie centrale, va toutefois délivrer les adresses IPv4 à une fréquence moins élevée. L’objectif est d’éviter une situation identique à celle que connaît l’Asie en ce moment. Pour mémoire, ce sont les FAI, les opérateurs et les hébergeurs qui réceptionnent les adresses IPv4 distribuées par un registre régional, pour ensuite les répartir à leurs clients et abonnés.

Pour éviter le rationnement des adresses, la seule alternative durable réside dans la migration vers le protocole IPv6. Avec celui-ci, les registres régionaux pourront distribuer plus de 340 sextillions d’adresses aux internautes, ce qui repoussera pour longtemps une quelconque pénurie. Le temps presse, car il ne reste plus que 7,8 % d’adresses IPv4 dans le monde.

Éric Besson, interrogé sur la stratégie du gouvernement face à cette pénurie, a choisi de s’en remettre aux professionnels. « Les opérateurs ont commencé, selon leurs différents plans stratégiques, à déployer IPv6 au sein de leurs réseaux et gérer la cohabitation avec IPv4« . La vitesse d’adoption de ce nouveau protocole dépend exclusivement de ces plans stratégiques, a-t-il ajouté.

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