Wikileaks dispose de nouvelles informations sur l’ACTA. C’est ce qu’a affirmé Julian Assange au cours d’un entretien avec les lecteurs du Guardian. Le site lanceur d’alerte s’était déjà illustré en 2008 en dévoilant l’existence d’un accord commercial anti-contrefaçon négocié entre les grandes puissances.

Le 3 décembre dernier, Julian Assange a participé à un entretien avec les lecteurs du Guardian. Au cours de la séance de questions / réponses, le porte-parole de Wikileaks a indiqué que certains des 251 287 télégrammes diplomatiques issus du réseau des ambassades américaines concernent directement l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA).

« Oui, nous avons des fuites sur l’accord commercial anti-contrefaçon, un cheval de Troie conçu dès le début pour satisfaire les principaux acteurs liées aux industries de la propriété intellectuelle et des brevets. En fait, c’est Wikileaks qui a le premier attiré l’attention du public sur l’ACTA – avec une fuite » a expliqué Julian Assange, même s’il n’a pas détaillé les informations en sa possession.

En 2008, Wikileaks avait effectivement révélé le contenu d’un accord négocié en secret par les principales puissances du monde. L’an dernier, le site lanceur d’alerte avait diffusé d’autres documents liés à l’accord commercial anti-contrefaçon, dont ceux rédigés par la direction générale du commerce de la Commission européenne

Ces différentes fuites avaient suffisamment agacé la MPAA pour qu’elle demande en septembre dernier, au cours d’une réunion informelle organisée par le gouvernement mexicain, s’il s’était possible d’obtenir le blocage de Wikileaks, grâce aux dispositions de l’ACTA.

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