Coalition for better ads, le collectif de publicitaires et d’acteurs importants du web (Google, Facebook) qui veut améliorer la publicité en ligne, a rendu les premiers résultats de ses analyses sur les formats jugés les plus intrusifs par les internautes.

En matière de publicité en ligne, il existe autant de formats que de manières d’enrager les internautes. La Coalition for better ads, un collectif qui regroupe des publicitaires, les principaux acteurs du web (Facebook, Google) et des médias comme le Washington Post, tente de réduire le phénomène de l’ad-blocking — qui a augmenté de 30 % en 2016 — en prônant le développement de publicités moins intrusives et plus respectueuses des internautes.

Le groupe vient de rendre ses premières conclusions, après avoir sondé plus de 25 000 internautes d’Amérique du Nord et d’Europe sur leurs préférences en matière de publicité en ligne. L’analyse s’est fondée à parts quasi-égales sur la publicité de bureau et sur mobile.

Sur ce support, parmi les formats les plus détestés — et les plus à même de pousser à adopter un ad-blocker — on trouve donc les pop-up, qui apparaissent en plein milieu de la page ou occupent sa totalité et nécessitent de cliquer sur la croix pour s’en débarrasser, qu’elles incluent un compte à rebours avant de disparaître ou pas.

Mais le collectif cite aussi les publicités qui apparaissent avant le chargement d’une page et obligent à cliquer sur un lien « continuer vers le site », les pubs qui occupent plus de 30 % de la surface verticale de la page, celles qui clignotent frénétiquement ou encore les formats vidéo qui se déclenchent automatiquement avec du son.

pub-popup

Même constat sur navigation de bureau

Sur navigation de bureau, les retours des utilisateurs sont les mêmes : les pop-up, vidéos autoplay, comptes à rebours et pubs envahissantes par la taille — celles qui occupent une partie de la page sans pouvoir disparaître grâce au scrolling — sont cités parmi les formats les plus frustrants.

Hasard du calendrier, le collectif rend ses conclusions alors que Google est englué dans une polémique sur la monétisation des vidéos YouTube : de nombreuses entreprises résilient leur contrat en réaction à l’association de leurs publicités à des contenus inappropriés (incitation à la haine, homophobie, racisme) postés, notamment, par des suprémacistes blancs.

C’est sur ces recommandations que se base le bloqueur de publicités de Chrome.

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