L’institut GfK a montré que les ventes de bracelets connectés se faisaient à 50 % en région parisienne.

GfK est présent au MedPi de Monaco, salon qui réunit tous les ans les constructeurs et les distributeurs de produits technologiques et a profité de la présence de la presse pour faire plusieurs points sur les chiffres de l’année passée et de l’année à venir. Et si certains étaient connus et d’autres obscurs, quand ils n’étaient pas incomplets, un chiffre a particulièrement attiré notre attention et concerne les bracelets connectés.

D’après GfK, 50 % des ventes de trackers d’activité connectés sont faites en région parisienne. L’institut de statistiques qualifie volontiers ce marché de bobo et insiste sur un manque de communication de la part des distributeurs et des marques, dans la mesure où, d’après un sondage qu’ils ont mené, les bracelets d’aujourd’hui font tout ce que les clients attendent. En d’autres termes, GfK affirme que le marché en province existe, mais que personne ne sait, aujourd’hui, en parler.

D’après GfK, 50 % des ventes de trackers d’activité connectés sont faites en région parisienne

Si nous n’oserions pas critiquer la méthodologie de GfK et que nous acceptons sans mal leur conclusion, on ne peut s’empêcher de la trouver complètement satisfaisante. Certes, aujourd’hui, les bracelets connectés sont capables de traquer l’activité physique de leurs utilisateurs, mais la plupart des tests et des études montrent aussi deux choses : d’une part, ils sont globalement peu fiables pour mesurer une activité avec précision ; d’autre part, leur apport dans la vie du client est tellement minime qu’ils sont rangés dans un tiroir au bout de quelques semaines. Ils restent aujourd’hui, avant tout, des gadgets qui collectent et mettent en forme des données.

Le bracelet connecté, aujourd’hui, souffre certes d’un manque de communication, mais aussi d’un manque d’intérêt : difficile de croire qu’un outil qui collecte des données de manière relativement fiable peut avoir un intérêt au-delà du gadget. Les sportifs qui cherchent un calcul long terme en temps réel et fiable s’équipent toujours aujourd’hui chez les constructeurs historiques et associent parfois, au bracelet ou à la montre, un cardiofréquencemètre.

 


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