Twitter a donné des nouvelles de ses efforts contre le harcèlement en ligne. Le processus de signalement est toujours en phase de simplification et le nombre de requêtes envoyées par les usagers et qui sont effectivement traitées par le réseau social a quintuplé.

Au début du mois, un mémo interne du directeur général de Twitter a fait un constat accablant sur la capacité du réseau social à combattre le harcèlement d'une manière efficace. "On est nul à gérer les abus et les trolls sur la plateforme, et ça fait des années qu'on est nul à ce sujet", écrit ainsi Dick Costolo. "J'ai franchement honte à quel point nous traitons médiocrement ce problème".

Pourtant, Twitter n'est pas resté passif. Il y a deux ans, la plateforme a annoncé des mesures pour améliorer le signalement des usagers proférant des menaces. Et à diverses reprises, les règles d'utilisation ont été modifiées pour combattre les abus, notamment à la suite de faits divers. Mais cela n'a pas manifestement suffi : en décembre, Twitter a mis en place un nouveau système d'alerte.

Celui-ci vise à accélérer la dénonciation de messages abusifs circulant sur le réseau social. Pour cela, il n'est plus nécessaire de remplir un formulaire détaillé mais de simplement catégoriser le message : est-ce du spam ? S'agit-il d'un compte compromis ? Une image illicite a-t-elle été publiée ? Cette solution, qui se veut plus rapide, fait néanmoins courir le risque d'une hausse des dénonciations abusives.

DES EFFORTS QUI SE POURSUIVENT

Près de trois mois après la mise en place de son nouveau système de notification, où en est Twitter dans la lutte contre les trolls et les harceleurs ? Dans un message publié ce jeudi, Tina Bhatnagar, la vice-présidente du service des utilisateurs, explique que Twitter a "récemment allégé le processus de signalement en cas de harcèlement".

"À présent, nous sommes en train d'effectuer des améliorations similaires pour ce qui est du signalement d'autres incidents, comme les faux comptes et le partage d'informations privées et confidentielles", ajoute-t-elle. De façon plus générale, le réseau social traite désormais cinq fois plus de signalements qu'auparavant et a multiplié par trois le nombre d'employés mobilisés pour les traiter.


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