Le déploiement des antennes-relais sur l’ensemble du territoire n’est pas de tout repos pour Free. L’opérateur français est parfois confronté à l’hostilité d’associations, d’élus et de riverains qui refusent de voir apparaître de nouvelles antennes. C’était le cas en 2010, à Paris. C’est le cas cette cette à Colmar, où une pétition s’oppose à l’implantation d’une antenne-relais sur le clocher de l’église.
Le site e-Alsace rapporte que la pétition a recueilli 259 signatures et a été envoyé à la mairie de Colmar. Ce n’est pourtant pas la première fois que la paroisse Saint-Joseph est accueille des antennes-relais. Le site indique que les premières antennes-relais ont été installées depuis 2001. Dans ces conditions, la mairie ne peut pas s’opposer au déploiement de l’antenne-relais de Free Mobile puisque la concurrence a déjà obtenu une autorisation.
C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé l’ARCEP l’an dernier, dans le cas de la ville de Paris. L’Autorité de régulation des télécommunications a souligné qu’une municipalité ne pouvait s’opposer à l’installation d’une antenne-relais si les autres opérateurs avaient déjà cette autorisation. La mairie de Colmar le sait, puisque e-Alsace indique qu’elle ne pourra pas s’opposer à l’arrivée de Free, sauf à risquer d’être accusée d’entrave à la libre concurrence.
La pétition des riverains illustre que ce problème n’existerait pas si les antennes-relais étaient systématiquement mutualisées. Comme ce n’est pas le cas, chaque opérateur doit déployer ses propres installations. C’est le cas de Free Mobile, qui a obtenu la quatrième licence 3G l’an dernier, bien après Orange, SFR et Bouygues Télécom. Le nouvel entrant doit donc constituer son propre réseau.
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