L’Union européenne envisage de réaliser un test de résistance à grande échelle pour évaluer la résistance des établissements bancaires contre les cyber-attaques. La recrudescence de ces braquages numériques inquiète dans le monde de la finance.

Un test de résistance (« stress test ») contre les cyber-attaques à l’échelle de l’Union européenne : tel est le dispositif envisagé par Bruxelles pour évaluer les défenses des établissements bancaires face aux piratages de plus en plus fréquents dont ils sont la cible.

Ce projet, qui doit être discuté avant d’être potentiellement détaillé — en cas d’adoption — par l’Autorité bancaire européenne (ABE) pendant l’été, fait suite aux nombreuses initiatives adoptées dans le monde au lendemain du casse numérique perpétré en février 2016 contre la banque centrale du Bangladesh. Des braqueurs infiltrés dans son système informatique avaient réussi à accéder au réseau SWIFT des transactions internationales et à dérober 81 millions de dollars. Depuis, les impératifs de sécurité exigés auprès des banques ont été renforcés.

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Échange d’informations renforcé ?

Ces changements n’ont pas empêché une recrudescence des cyber-attaques, notamment avec le vol de 2,5 millions de livres au service bancaire de Tesco PLC en novembre 2016, le premier braquage de masse contre un établissement occidental.

En décembre, l’ABE alertait déjà sur le phénomène des cyber-attaques dans un rapport : « [Les banques] peinent à prouver leur capacité à faire face à la menace croissante que représentent ces intrus dans leurs systèmes et données. » La Commission européenne explique à Reuters envisager des « initiatives supplémentaires à creuser pour contrer ces cyber-attaques. Elles incluent notamment un échange d’informations sur les menaces virtuelles et des essais sur la ténacité des systèmes. »


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