Certains, à défaut de technique, utilisent la dérision comme une arme. La recette cette fois-ci : une charte graphique proche, un nom de domaine qui ne l’est pas moins (il suffit de rajouter une lettre), quelques liens hypertext bien choisis vers les principaux logiciels de Peer-to-Peer accusés de faciliter le piratage et vous voilà auteur d’une imposture qui fera peut-être date dans les annales de celle qui reste la plus grosse organisation de défense des majors.
Par ses méthodes plutôt musclées de traque des pirates, la RIAA s’est toujours attirée les foudres (entre autres) d’hacktivistes épris de liberté. Certains sont même parvenus, en représailles, à modifier à plusieurs reprises la page d’accueil de son site Internet. Cette fois, sans prendre autant de risque, un petit malin s’est mis en tête de ridiculiser l’ennemie. Si les ficelles sont plus grosses et le principe tenant quasiment du cyber-squatting « du pauvre », le message reste lui bien le même : « lutter contre le piratage n’est pas la solution aux problèmes de l’industrie du disque ».
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