Vous vous souvenez peut-être de cette époque du web où Google n’était pas encore aussi hégémonique qu’aujourd’hui. On entendait parler de recherches sur Voila, AltaVista ou bien Lycos. Aujourd’hui, c’est le moteur de recherche conçu par le géant de Mountain View qui a gagné, même s’il y a toujours des challengers dans la course qui aimeraient bien lui piquer sa couronne.
Il s’avère que certains de ces très vieux moteurs de recherche existent toujours. C’est le cas de Lycos. D’ailleurs, son logo est resté le même malgré toutes ces années : un chien — sans doute un labrador noir — prêt à foncer sur l’injonction de son maître pour lui ramener quelque chose. Une façon de symboliser ce que fait un moteur de recherche. D’ailleurs, son slogan est : « Lycos ! Va chercher ! »
Mais d’où vient ce nom de Lycos, justement ? Serait-ce le nom d’un chien qu’a possédé le fondateur du service, Michael Loren Mauldin ? En fait, cela n’a rien à voir. C’est le diminutif latin des lycosidae, une famille d’araignées qui est parfois désignée sous l’appellation de lycoses ou d’araignées-loups. Et parce qu’on ne veut pas vous bousculer si vous avez une certaine aversion pour les araignées, on vous épargne un visuel.
À la place, on vous montre plutôt une image d’un labrador noir, comme le logo de Lycos.
Mais pourquoi diable le moteur de recherche a-t-il choisi une araignée comme nom ? Est-ce parce qu’elle est présente dans tous les pays du monde et que c’est une façon de parler des ambitions — jamais concrétisées — du service ? Pas tout à fait : en fait, cela a à avoir avec le sens du mot anglais web, « toile » en français. En effet, le web a souvent été décrit comme une sorte de toile d’araignée.
Le web repose en effet sur le protocole de communication HTTP — un acronyme signifiant Hypertext Transfer Protocol. Celui-ci permet aux navigateurs de passer d’une page à l’autre grâce au système des hyperliens, qui relient les fichiers, les documents et les pages les uns aux autres. Les inventeurs du web évoquent d’ailleurs une « toile de nœuds » (« web of nodes »), en écho à celle tissée par une araignée.
Et quoi de mieux qu’une araignée pour se balader sur une telle toile, pour y trouver ce qu’elle cherche, des proies piégées pour se sustenter ? Mais encore fallait-il connaître le terme latin de lycosidae pour saisir le parallèle avec un service sur lequel on peut dénicher des informations pertinentes basées sur la requête de l’internaute. Finalement, un chien qui rapporte une balle, c’est bien aussi.
https://www.youtube.com/watch?v=NahiFFd4bwk
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !