L’Autorité de Régulation des Télécommunication (ART) vient de publier ses derniers chiffres quant à l’évolution du dégroupage en France.
Rappelons que le dégroupage est une opération permettant aux FAI de se raccorder matériellement aux abonnés, pour établir une véritable concurrence à l’opérateur historique France Télécom. Il existe deux types de dégroupage :
Désormais, le nombre d’abonnés à France Télécom disposant d’une ligne dégroupée atteint les 10440 lignes, un chiffre multiplié par 10 en 3 mois, mais qui reste relativement faible. Le secteur grand public dispose désormais de 9207 lignes dégroupées, 1413 pour les entreprises. Cette forte augmentation s’explique par le succès commercial des offres ADSL pour les particuliers, et par la préférence des FAI au dégroupage partiel.
Pourquoi une telle préférence ? De plus que des lignes totalement dégroupées peuvent supporter des débits bien supérieures à ceux des lignes que partiellement dégroupées…
» Le coût d’une telle opération reste hors de prix pour la plupart des particuliers (de 400 à 1500 euros), sans compter le coût de l’installation de la nouvelle ligne. Le dégroupage partiel revient à l’abonné à environ 30 euros par mois » déclare Vincent Baïf, chef de produit chez Colt Télécom, opérateur spécialisé dans les entreprises, et qui détient 79% des lignes totalement dégroupées.
Bien que de plus en plus de lignes téléphoniques soient dégroupées, et ce, pour le plus grand bonheur des abonnés et des opérateurs alternatifs, cette opération ne concerne que peu de foyers français, sur les 40 millions reliés à France Télécom. Mais, comme le dit le proverbe, rien ne sert de courir, il faut partir à point…
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