Selon ComSore, qui a réalisé l’étude, les ventes de musique téléchargeable seraient inclues dans ces chiffres, mais dans une très faible proportion.
La RIAA place une grosse part de la responsabilité de cette baisse considérable sur les épaules de KaZaA et autres Morpheus, accusés de détourner les consommateurs des sites de ventes en ligne comme Amazon. Alors que ces boutiques « virtuelles » représentaient 3.2% du marché en 2000, il n’en représentait plus que 2.9% en 2001, et peut-être moins encore en 2002.
Dès lors certains analystes n’hésitent pas à affirmer qu’Internet est totalement incompatible avec la vente de disques matériels. Ceci ne signifie pas pour autant qu’Internet ne puisse pas être un lieu de commerce artistique, mais tout simplement que l’objet vendu n’est plus le même. La forme de « prêt-à-consommer » est mise en cause, puisque l’idée même d’album en tant que compilation de nouvelles chansons est en passe de disparaître au profit d’une sélection de chansons individualisées.
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