En décembre, Google Chrome en version 71 bloquera par défaut toutes les publicités d’un site s’il en détecte une malveillante.

Depuis quelques mois, Google est en guerre contre les publicités. Pas ses pubs, bien entendu, ni celles qui ont été validées par l’Internet Ads Bureau (IAB), consortium d’entreprises publicitaires qui cherche à réguler les espaces publicitaires en ligne. Les publicités ciblées par Google via son navigateur Chrome sont celles dont les utilisateurs du web ne veulent plus : celles qui apparaissent sous la forme de pop-ups, celles qui simulent de faux messages d’erreur système, celles encore qui lancent des vidéos avec le son activé sans action de l’utilisateur. Bref, celles qui ont un comportement cherchant à réduire le confort de lecture ou d’utilisation d’un site.

Et si, depuis Chrome 68, Google avance petit à petit sur le blocage de ces formats publicitaires, Chrome 71, prévu pour décembre 2018, va faire un pas de plus. En effet, le navigateur aura une option, activée par défaut, qui bloquera toutes les publicités d’un site web s’il détecte une publicité au comportement frauduleux. Cela signifie que si une publicité malicieuse apparaît, le site sera puni pour l’avoir laissée apparaître. Google donnera un délai de 30 jours aux éditeurs pour bloquer les publicités de ce type.

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Les publicités bloquées

Quelles publicités sont concernées ? Les formats sont évidents :

  • Publicités qui ouvrent d’autres publicités quand on clique sur le bouton fermer (croix)
  • Publicités qui vous redirigent automatiquement vers un autre site en l’ouvrant dans un nouvel onglet en arrière-plan
  • Publicités qui génèrent des faux messages d’erreur système pour vous faire paniquer
  • Publicités qui tentent de vous voler vos données personnelles
  • Publicités qui affichent un faux pointeur de souris
  • Publicités pour des malwares

Cette traque à la publicité de mauvaise qualité permettra, à terme, de donner plus de valeur à l’inventaire des médias et sites qui affichent des bannières. D’après Netmarketshare, Chrome est utilisé par plus de 60 % des internautes : tous ces changements auront donc un réel impact sur la rentabilité de ces publicités et sur les finances des éditeurs qui les tolèrent.

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