2017 sera une année importante pour Google. L’entreprise américaine prévoit en effet de basculer la totalité de son infrastructure dans un environnement eco-friendly. Comprendre : la totalité de son approvisionnement énergétique proviendra de sources d’énergie renouvelables, essentiellement de l’éolien et du solaire. Cela concernera aussi bien les centres de données que les bureaux de la société, aux États-Unis comme à l’étranger.
« Pour atteindre cet objectif, nous achèterons directement la quantité d’électricité d’origine éolienne et solaire suffisante pour couvrir chaque unité d’énergie consommée par nos activités au niveau mondial. Et nous visons en priorité la création d’énergie nouvelle à partir de sources renouvelables, de sorte que nous n’achetons qu’à des exploitants dont le projet est financé par nos achats », explique Google.
En matière environnementale, les géants du web avancent en ordre dispersé. Il y a les bons élèves qui déploient des efforts remarquables depuis des années pour abaisser au maximum la part du nucléaire, du gaz et du charbon dans leur mix énergétique au profit des sources d’énergie renouvelables ; et il y a les cancres dont l’implication est franchement insuffisante, malgré l’urgence climatique.
Google appartient à la première catégorie. La politique de la firme de Mountain View est vue avec bienveillance par Greenpeace, qu’on ne peut guère soupçonner de complaisance dès qu’il s’agit d’écologie. Dès 2010, Google apparaissait dans un autre rapport comme la société la plus en avance sur ces enjeux. Deux ans plus tard, l’ONG environnementale saluait l’engagement écologique du géant du net.
Bonnes notes de Greenpeace
Dans deux rapports publiés en 2014 et 2015 sur les politiques des principales entreprises du secteur high-tech pour limiter l’impact de leurs centres de données (ou data centers), le collectif de défense écologique avait attribué des notes assez bonnes à Google même si aucune amélioration notable n’avait été relevée d’une année à l’autre. De façon générale, Google s’est engagé à utiliser 100 % d’énergie renouvelable.
Aux yeux de Greenpeace, Google est maintenant « un leader dans le secteur du déploiement des énergies renouvelables », en jouant sur plusieurs tableaux : investissements dans les énergies renouvelables, achats à des fournisseurs et plaidoyer général pour « verdir » sa tech, même là où Google n’a aucun data center particulier. « Google continue de progresser vers son engagement à être à 100% renouvelable », notait l’ONG.
Un objectif qui est en passe d’être atteint l’an prochain.
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