Gator a souvent été distribué avec les logiciels de peer to peer sous le nom d’OfferCompanion. Il permet de retenir les informations des formulaires Internet afin que l’utilisateur n’ait pas à les entrer à chaque fois. Mais depuis quelques semaines, Gator détectait les sites sur lesquels allaient les clients et diffusait des pop-ups adaptés. Si vous visitiez par exemple le site de Toyota, une publicité pour son concurrent Ford s’affichait.
Beaucoup de sites ont été victimes de ce procédé, dont le New York Times et le Washingtown Post qui avaient récemment porté plainte. L’ouverture de popups intempestifs troublait beaucoup leurs visiteurs, et les responsables de ces sites estimaient que Gator profitait du travail de leurs rédacteurs pour faire du profit. Un juge fédéral a rendu aujourd’hui une injonction temporaire interdisant à Gator de poursuivre ces pratiques jusqu’au jugement définitif qui pourrait bien entériner cette décision et condamner la société à des dommages et intérêts.
Si la décision peut paraître anecdotique, elle n’en est pas moins très importante, puisque c’est la première prise à l’encontre d’un spyware.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !