Une femme dont le prénom est l’acronyme anglophone de l’état islamique a vu son compte Facebook suspendu sans explication.

Est-ce un effet de bord des actions entreprises par des Anonymous pour tenter d’identifier et de dénoncer les djihadistes sur Twitter et Facebook ? Le Guardian raconte qu’une femme, Isis Anchalee, a vu son compte Facebook suspendu sans explication. Elle-même est persuadée qu’elle est victime de son prénom, Isis, qui est aussi l’acronyme anglophone de l’État Islamique en Irak et au Levant.

Non, je ne changerai pas mon nom !

Sans confirmer que c’était bien la raison de la suspension, un chercheur employé par Facebook a présenté ses excuses au nom du réseau social, et fait savoir qu’il avait rapporté le problème en interne. Son compte a été rétabli quelques heures après qu’Isis Anchalee a envoyé pour la troisième fois à Facebook une copie de son passeport pour prouver qu’Isis était bien le prénom choisi par ses parents, et pas un signe de ralliement aux djihadistes.

« Non, je ne changerai pas mon nom ! », a-t-telle aussi prévenu alors que des internautes lui suggéraient de le faire, pour ne plus avoir de problèmes avec son prénom, qui lui vaut très souvent des remarques désagréables.

Anchalee n’est pas la seule Isis à souffrir de voir son prénom associé à l’État Islamique puisque l’été dernier, une pétition demandant aux médias anglophones de « ne plus appeler les terroristes avec notre nom » avait réuni près de 60 000 signatures.

https://twitter.com/isisAnchalee/status/666339281955192832

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