C’est le nouveau chatbot de Google, annoncé en réplique à ChatGPT d’OpenAI. Bard a été présenté en février 2023. D’où vient son nom ?

Microsoft a ChatGPT, grâce aux travaux d’OpenAI dans l’intelligence artificielle. Et, Google ? Le géant de la recherche a dévoilé le 6 février 2023 Bard, son chatbot maison, qui entend faire la même chose que l’agent conversationnel de son concurrent. Il a été officialisé la même semaine que la conférence tenue par Microsoft et OpenAI sur le futur de la recherche web.

On sait que ChatGPT tire son nom d’un mot-valise entre « tchat » en anglais (pour signifier la discussion) et GPT, qui est un acronyme qui décrit la technique utilisée par OpenAI pour faire fonctionner son chatbot. On traduit GPT par « Transformateur génératif pré-entraîné », car en anglais, cela donne : « Generative Pre-trained Transformer ».

L'interface de Bard, directement intégrée à Google. // Source : Google
L’interface de Bard, directement intégrée à Google. // Source : Google

Que signifie Bard, le chatbot de Google ?

Et, Bard, alors ? Le nouvel outil d’IA de Google a-t-il une signification particulière ? Oui, mais beaucoup plus simple. Comme le relève le New York Times, Bard a été retenu pour faire une référence aux… bardes, tout simplement. Vous savez, ce sont ces conteurs et poètes dans la culture gaélique — si l’on vous dit Assurancetourix, vous devriez visualiser.

Le journal américain indique que Bard a été sélectionné parce que son chatbot est « un conteur d’histoires ». Un choix symbolique, mais peut-être pas tout à fait en lien avec ce que Bard est censé faire : il ne doit pas tant raconter des histoires, mais plutôt discuter avec l’internaute et lui apporter des informations fiables — non des fables.

Bard repose sur un modèle de langage appelé LaMDA, un acronyme pour Language Model for Dialogue Applications. Ce système a été présenté une première fois en 2021 et une nouvelle version a été conçue depuis, plus aboutie. LaMDA repose lui-même sur un réseau de neurones artificiels, Transformer, qui date de 2017, et sur des travaux complémentaires en IA datant de 2020.


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