Apple se contente du minimum syndical. Réagissant tardivement à la décision du Conseil de la concurrence de casser l’exclusivité dont bénéficiait Orange sur la vente de l’iPhone en France, la firme de Cupertino s’est déclarée « profondément déçue ».

« Nous sommes pronfondément déçus de la décision du Conseil« , a indiqué Apple. « Notre partenariat avec Orange nous a permis de distribuer aux clients français un produit inédit (…) à un prix extrêmement attractif« , estime la firme, qui soutien son partenaire sans manifester la même animosité à l’encontre de Bouygues Telecom, qui avait porté plainte avec succès.

Il faut dire que pour Apple, la décision a des conséquences très limitées. Depuis la sortie de l’iPhone 3G, le fabricant ne perçoit plus la commission de 30 % qu’il percevait auparavant sur les forfaits commercialisés avec le terminal par Orange. La firme a changé de modèle économique et demande désormais aux opérateurs de subventionner l’iPhone pour le vendre moins cher, en misant sur les ventes d’applications sur l’App Store et de contenus sur iTunes pour optimiser sa marge bénéficiaire.

Apple a d’ailleurs abandonné le modèle d’exclusivité dans plusieurs pays, la France faisant office d’exception sur le marché avec les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne. De là à dire que la décision arrange les affaires d’Apple qui pourra commercialiser l’iPhone chez tous les opérateurs deux ans avant l’heure prévue, il n’y a qu’un pas qu’il n’est pas très difficile de franchir.


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