Le télescope spatial James Webb est bon pour le service. Un examen a donné de très bonnes nouvelles sur son état de santé, après la crainte de dégâts à la suite d’un choc.

On imagine le « ouf » de soulagement qui a dû retentir au centre spatial guyanais, mais aussi dans les rangs de la Nasa : le télescope James Webb n’est pas endommagé, annonce l’agence spatiale américaine dans un message publié le 24 novembre. Il pourra donc quitter normalement la Terre le 22 décembre, à bord d’une fusée Ariane 5, avec un simple retard de quatre jours sur la date prévue précédemment.

Un choc et des vibrations inquiétantes

L’observatoire spatial sort d’une période d’incertitude, liée à un incident survenu pendant les préparatifs visant à l’installer dans le lanceur. Un choc provoqué par un collier de serrage contre la structure a, en effet, fait craindre des dégâts pouvant remettre en cause les performances de James Webb — les vibrations de la collision auraient pu dérégler ou casser des composants.

Fort heureusement, les investigations montrent que le télescope n’a rien. « Le mercredi 24 novembre, les équipes d’ingénieurs ont terminé ces tests, et un comité d’examen des anomalies dirigé par la Nasa a conclu qu’aucun composant de l’observatoire n’avait été endommagé lors de l’incident », commente l’agence spatiale. Les préparatifs en vue d’un tir le 22 décembre ont repris.

Une partie du miroir primaire du JWST. // Source : Flickr/CC/NASA/Chris Gunn (photo recadrée)
Une partie du miroir primaire de l’observatoire. // Source : Chris Gunn

James Webb est arrivé en Guyane française le 12 octobre. Contrairement à Hubble qui se trouve en orbite non loin de la Terre, et qui a reçu par le passé la visite d’astronautes pour des opérations de maintenance, James Webb sera hors de portée. Il doit être placé à 1,5 million de kilomètres. Il faut en conséquence que le matériel soit dans un état impeccable pour retarder et limiter les nombreux soucis qui pourraient advenir.

Le télescope qui s’apprête à quitter la Terre est parfois vu comme le futur de l’astronomie, car sa structure est à géométrie variable : il sera entièrement replié lors de son vol dans la fusée, mais, une fois sur zone, il déploiera un miroir primaire de 6,5 mètres de diamètre, formé par dix-huit sections hexagonales qui seront accolées les unes aux autres, ce qui lui donne un aspect rappelant un nid d’abeilles.

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