la ministre de la Recherche a signé le contrat d’achat d’une nouvelle machine. ce supercalculateur met la France sur le podium européen.

La communauté de recherche en intelligence artificielle recevra un beau cadeau en 2019 : un superordinateur flambant neuf sera installé au nord de l’Essonne, sur le plateau de Saclay, là où est bâti le centre de calcul IDRIS (Institut du Développement et des Ressources en Informatique Scientifique) du CNRS. Sa puissance de calcul sera mise au service de la recherche en IA.

Mardi 8 janvier, la procédure pour acquérir ce nouvel équipement a été signée à Paris par Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Pour cet évènement, elle était accompagnée du PDG du CNRS, ainsi que des patrons du GENCI (Grand Équipement National de Calcul Intensif), un organisme piloté par l’État et les principaux pôles de recherche français (CEA, CNRS, INRIA, universités), et de Hewlett Packard Entreprise France. Le groupe américain est un poids lourd du milieu : plusieurs de ses machines figurent dans la liste des installations les plus performantes au monde.

On en trouve même une dans l’espace.

1015 opérations par seconde

Ce supercalculateur aura une puissance de 14 pétaflops, c’est-à-dire qu’elle pourra faire 14 millions de milliards d’opérations par seconde (1015). Qualifiée « d’importante » par le gouvernement, cette acquisition « doublera les moyens de calcul disponibles pour la simulation numérique », explique-t-on au ministère. La machine sera alors « l’un des supercalculateurs les plus puissants d’Europe ».

Sa puissance sera toutefois moins élevée que celle qui était précédemment mentionnée. Quand a été présentée la stratégie nationale de recherche en intelligence artificielle, en novembre 2018, il était en effet question d’une puissance de calcul de 16 pétaflops. Rien ne dit néanmoins que ce supercalculateur ne pourra pas être remis à niveau sur le plan matériel quelques années plus tard.

L’intelligence artificielle n’est pas le seul domaine qui bénéficie des crédits du pays pour avoir accès à une puissance de calcul toujours plus élevée. Des secteurs plus classiques y ont droit aussi : c’est le cas par exemple de la simulation météorologique. Fin 2018, le gouvernement a confirmé l’acquisition prochaine d’un supercalculateur qui aidera Météo-France à mieux anticiper les intempéries.

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