Il y a trois ans, Google Street View s'est retrouvé au cœur d'une vive polémique. Il a en effet été constaté à l'époque que les voitures servant à prendre en photo la voie publique collectaient des données via les réseaux WiFi non protégés. Née en Allemagne, la controverse a rapidement gagné une stature internationale. Des enquêtes et des plaintes ont ainsi vu le jour dans de nombreux autres pays.
En France, c'est la CNIL qui s'est chargée du dossier. Au terme de l'inspection, l'autorité administrative a condamné la firme de Mountain View à payer une amende de 100 000 euros. Une sanction avant tout symbolique. Outre-Atlantique, c'est la Commission fédérale des communications (FCC) qui a géré la question et déterminé une peine encore plus symbolique : 25 000 dollars d'amende.
Mais cette affaire de collecte illicite n'a pas seulement mobilisé la CNIL et la FCC. Aux USA, les procureurs généraux de 38 États américains se sont regroupés pour demander à Google d'identifier les responsables de cette fuite et d'expliquer comment celle-ci a pu se produire. Dans son communiqué, la coalition évoquait en outre la possibilité d'engager une action en justice.
En fin de compte, les tribunaux ne seront pas mobilisés. Selon des informations obtenues par Associated Press, Google a sorti le porte-monnaie pour calmer le courroux des procureurs généraux. Au total, l'entreprise américaine a versé 7 millions de dollars (environ 5,3 millions d'euros) pour solder cette affaire. Selon la source d'AP, l'accord sera officiellement dévoilé la semaine prochaine.
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