« 24h sur 24, 7 jours sur 7 et jusqu’à la fin des temps » : le duo de hackers-musiciens derrière le projet Dadabots a publié sur YouTube une vidéo live d’un solo de basse sans fin. Ce n’est pas une figure de style, utilisée pour dire qu’une vidéo de solo de basse, c’est pas vraiment fun et que ça dure toujours trop longtemps. Littéralement, la vidéo ne s’arrêtera jamais. Infinite Bass Solo jouera encore certainement après nos morts, et certainement après la disparition du temps lui-même.
Vous pouvez retrouver cette étrange vidéo ci-dessous, et même l’écouter, si vous le voulez. Néanmoins, Numerama vous le déconseille : c’est i n f e r n a l.
Mais… pourquoi ?
Le Youtubeur et musicien Adam Neely explique le processus de création de cet ovni, dans une autre vidéo (qui a heureusement une fin, elle). C’est Dadabots, un duo de musiciens passionnés d’intelligence artificielle, qui a proposé à Adam la collaboration. Pendant 2h, il a improvisé un solo de basse, en gardant les mêmes accords et un tempo similaire, qui a ensuite servi de base à un algorithme, qui a composé la suite et met au point de nouvelles versions de solo, sans cesse. Et le résultat est particulier.
Ce n’est pas la première fois que Dadabots s’adonne à ce genre d’exercice. Ils avaient déjà publié une vidéo live infinie sur YouTube en septembre 2019, dans laquelle une intelligence artificielle crée en boucle de nouveaux passages de Death Metal. Si la performance de l’algorithme et tout le travail derrière la vidéo sont à saluer, le résultat est, honnêtement, peu écoutable. Ils ont également travaillé avec le beat boxer anglais Reeps One en créant son « clone musical ».
Le duo a également généré des deepfakes musicaux, comme des reprises imaginaires de Gorillaz par Nirvana, ou encore en faisant chanter Toxic de Britney Spears à Frank Sinatra. Sur le site de Dadabots, à la question « mais pourquoi avez-vous fait ça ? », le duo a simplement répondu : « pour le fun ». Et c’est la meilleure réponse possible.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.