Facebook a pris la décision de ne pas autoriser les publicités politiques après la présidentielle américaine afin d’éviter des tentatives d’abus ou de confusion postélectorales. Mais la mesure n’a pas vocation à durer indéfiniment.

Il ne reste plus qu’un mois avant l’élection présidentielle américaine, prévue le 3 novembre, et Facebook n’entend toujours pas renoncer aux publicités politiques. Par contre, plutôt que de couper le mal à la racine, le réseau social continue d’installer de nouveaux garde-fous dans le but de « réduire les possibilités de confusion ou d’abus » avec les annonces qui sont diffusées sur sa plateforme. Les dernières dispositions en ce sens ont été présentées le 7 octobre.

Concrètement, Facebook va suspendre provisoirement toutes les publicités à caractère social, électoral ou politique aux États-Unis après la fermeture des bureaux de vote le 3 novembre, cela même « si les publicités sont un moyen important d’exprimer sa voix », juge le site. L’accent est d’ailleurs mis sur le caractère temporaire de cette règle : lorsque les choses rentreront dans l’ordre, les annonceurs seront prévenus.

Zuckerberg Trump

Mark Zuckerberg à la Maison-Blanche, fin septembre 2019.

Source : Facebook

Si le réseau social n’entre pas dans le détail, la mesure apparaît manifestement comme une protection destinée à éviter de voir fleurir des publicités douteuses qui pourraient remettre en cause les résultats du scrutin, la sincérité du vote ou la qualité des institutions américaines. Compte tenu de la tournure que prend la campagne électorale, et le clivage politique de la société américaine, ce risque n’est pas improbable.

Pas de nouvelles publicités politiques une semaine avant l’élection

Déjà début septembre, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg faisait savoir que les publicités à caractère politique seraient aussi suspendues une semaine avant le vote. Plus exactement, plus aucune nouvelle annonce politique ne serait acceptée. Par contre, les campagnes lancées avant cette semaine fatidique auront toujours le droit de circuler sur le site communautaire.

Cet équilibre délicat, qui a fait depuis l’objet de critiques outre-Atlantique, avait été justifié ainsi par Mark Zuckerberg : « Je crois généralement que le meilleur antidote au mauvais discours est d’autoriser encore plus de discours, mais dans les derniers jours d’une élection, il se peut qu’il n’y ait pas assez de temps pour contester de nouvelles affirmations », qui arriveraient au dernier moment la semaine précédant le vote.

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