L’anecdote est rapportée par Hareetz. La semaine passée, un agent de police israélien a arrêté un ouvrier du bâtiment palestinien à cause, selon le média, d’une mauvaise traduction d’une publication sur un réseau social.
L’ouvrier avait en effet posté sur Facebook une photo de lui et un bulldozer dans la colonie israélienne de Beitar Ilit en Cisjordanie occupée, à laquelle était accolé un message en arabe : « bonne journée ». C’est cette publication qui aurait provoqué la suspicion de la police, car cette phrase aurait été traduite par « attaquons-les » dans le traducteur automatique de Facebook. La police n’a pas commenté le quiproquo dû au traducteur.
Néanmoins la police a bien confirmé aux médias l’arrestation, pour suspicion d’incitation à la violence, du jeune Palestinien. Il sera libéré « rapidement » lorsque la théorie de l’agent s’est avérée fausse à cause de l’erreur de traduction. L’agent, n’étant pas arabophone, s’est complètement appuyé sur le service de traduction automatique du réseau social qui a effectivement mal traduit. Or, la phrase mal traduite et le bulldozer — engin qui a déjà servi à des attaques meurtrières en Israël — ont conduit le policier à soupçonner le jeune homme.
Le fait divers rappelle néanmoins les mauvaises performances des traducteurs occidentaux en arabe — bien que les similarités entre bonne journée et attaquons les semblent assez improbables. De son côté, la politique de suspicion de la police israélienne est souvent déroutante.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.