Déjà empêtré dans de nombreux scandales, Uber fait face à un autre problème : une enquête du ministère de la justice aux États-Unis sur des soupçons de corruption à l’étranger.

On a connu des prises de fonction plus sereines. Alors que le nouveau patron d’Uber prend officiellement les commandes cette semaine, en remplacement du controversé Travis Kalanick, qui a été poussé à la démission au mois de juin, voilà que la société spécialisée dans le VTC fait face à une autre difficulté — une de plus ! — : une enquête du ministère de la justice aux États-Unis.

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L’entreprise est suspectée d’avoir tenté de corrompre des agents publics à l’étranger, ce que la législation américaine interdit. Un rapport d’information de la commission des affaires étrangères, montre que cette législation (Foreign Corrupt Practices Act), adoptée en 1977, connaît depuis dix ans une explosion des pénalités. En 2010, le cumul des amendes a par exemple atteint 1,8 milliard de dollars.

Cette loi « a été promulguée dans le but de rendre illicite pour certaines catégories de personnes et entités le versement d’argent à des fonctionnaires de gouvernements étrangers dans le but de faciliter l’obtention ou le maintien d’intérêts commerciaux », lit-on sur le site du ministère américain. Uber a confirmé l’existence de l’enquête, sans en dire plus, après que le Wall Street Journal la révèle.

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