En vous souhaitant une bonne année au passage, la revue de presse hebdomadaire d'ActuaLitté, abritée dans les colonnes de Numerama, vous apporte votre lot de nouvelles, bonnes ou plus préoccupantes. Cette semaine, comment un livre change votre vie, l'appel des auteurs contre Google, la défense du plagiat par Shia LaBeouf et du slam dans le code informatique.

Lundi :

La revue scientifique Brain Connectivity publie une étude très sérieuse établissant les modifications neuronales que provoque la lecture d'un bon livre. Pour peu que le patient soit investi dans le récit qu'il découvre, les chercheurs ont établi que certaines régions du cerveau, associées à la réceptivité de la langue ou aux représentations sensorielles. Difficile de savoir si ces changements perdurent, mais ils sont en tout cas bien réels.

 

Mardi :

Le juge Denny Chin avait donné raison à Google Books face aux auteurs et à l'Author's Guild, ces derniers assurant que Google avait bien outrepassé ses droits en numérisant des milliers d’œuvres encore sous copyright. Le juge s'appuyait sur la notion de fair use, arguant que la numérisation de Google servait l'intérêt public, et même celui des auteurs, en donnant une exposition plus grande à leurs œuvres. Sans surprise, dans ce procès au long cours, l'Author's Guild a fait appel de cette décision.

Mercredi :

Pour la fin d'année, Médiamétrie a dévoilé les résultats d'une étude consacrée aux usages d'Internet en France. Sans surprise, la catégorie de la population la plus connectée reste les 15-24 ans, qui passeraient en moyenne 1h37 sur le Web, soit 20 minutes de plus qu'un individu connecté lambda.

Jeudi

Shia LaBeouf mettrait-il sa réputation en jeu pour critiquer une application trop stricte du copyright ? C'est la thèse que certains avancent depuis que l'acteur, dessinateur et réalisateur américain s'est fait prendre en flagrant délit de plagiat, notamment d'un comics de Daniel Clowes. Après des excuses lâchées par avion, LaBeouf s'est confondu sur Twitter, plagiant cette fois… Tiger Woods.

Vendredi :

L'université de Stanford, en pleine Silicon Valley, a accueilli une performance peu commune : pour un concours de slam, les participants étaient invités à composer… du code informatique. Pour les spectateurs, impossible de déchiffrer le message avant la « lecture » finale, par un ordinateur, évidemment.

À la semaine prochaine !

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