Aurélie Filippetti a assuré que le ministère de la culture n'avait aucun projet de taxe des livres d'occasion dans les cartons. En revanche, la ministre a indiqué qu'il y a effectivement une réflexion sur les ouvrages d'occasion vendus sur Internet, dans la mesure où des livres neufs sont présentés comme des livres d'occasion.

Jeudi matin, Aurélie Filippetti était l'invitée de Patrick Cohen sur France Inter. Au cours de l'interview, il a bien entendu été question du boycott de l'institut culturel de Google décidé à la dernière minute par la ministre de la culture et de la communication, obligeant le gouvernement à dépêcher en urgence Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique.

Mais l'entretien a surtout permis à Aurélie Filippetti de revenir sur le contenu d'une réponse adressée à Hervé Gaymard, député UMP de la Savoie. Celui-ci avait invité les pouvoirs publics à réfléchir au principe d'une taxation des ventes de livres d'occasion sur Internet, et la réponse du ministère de la culture et de la communication a laissé entendre un projet en ce sens.

Les explications de la rue de Valois ont-elles été mal comprises ? En tout cas, Aurélie Filippetti se veut rassurante. "Il n'y a aucun projet de taxe sur les livres d'occasion", les rumeurs disant le contraire sont "fausses" et "infondées". En revanche, la ministre a reconnu une réflexion en cours au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) sur le statut juridique encadrant le livre d'occasion.

Pourquoi ? Parce que l'un des géants du numérique, Amazon, est accusé de "concurrence déloyale", en particulier en vendant "des livres qui sont présentés comme des livres d'occasion" alors qu'il s'agit en réalité d'ouvrages totalement neufs. C'est à cette problématique que le CSPLA doit s'attaquer ; les conclusions sont attendues l'été prochain.

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