Les efforts de Facebook contre la désinformation se poursuivent. Alors que le réseau social a encore pris diverses mesures en mai, en publiant, à l’attention des électeurs, un guide dans la presse quelques jours avant les élections législatives britanniques, en ajustant encore ses algorithmes et en proposant de contrôler les nouveaux venus dans un groupe, une nouvelle mesure est en train d’être testée.
Il s’agit d’empêcher l’édition du titre, de la description ou de l’image d’illustration d’une publication qui est partagée sur Facebook, rapporte The Next Web. En clair, un article qui est partagé ne pourra pas être « personnalisé » en changeant certaines informations pour le rendre plus attractif. Cette règle concerne a priori les responsables qui gèrent une page Facebook pour le compte d’un média en particulier.
Dans l’exemple ci-dessous, il est possible, une fois que vous avez collé un lien dans la zone de saisie du texte, de faire apparaître un aperçu de l’article. Vous avez alors la possibilité de modifier l’image, le titre et la description en cliquant dans les zones correspondantes ou sur les croix qui apparaissent au survol de la souris. Une fois l’aperçu en place, vous pouvez effacer le lien et mettre à la place un commentaire.
Par exemple, un membre d’un groupe Facebook autorisé à publier des contenus — comme le journaliste d’une rédaction — ne pourra plus partager le lien d’un article et le personnaliser pour le rendre plus attractif ; idem pour les personnes qui disposent de droits plus avancés, comme les administrateurs de la page. Toutefois, ils auront encore la possibilité d’accompagner les publications d’un commentaire.
Autrement dit, cette règle consiste à obliger la personne qui partage un contenu à garder le titre, la description et l’image qui ont été choisis lorsque l’article a été publié sur le site de presse. Il ne lui sera plus possible de rendre le contenu plus attractif afin de mieux toucher les membres du réseau social, en jouant sur certains codes, comme les pièges à clics (les fameux « clickbaits »).
La mesure ne devrait pas avoir une grosse incidence sur les fausses actualités, puisque ces derniers sont mensongers par essence et que le titre, la description et l’image qui ont été choisies au moment de la publication de l’article sur le site concerné sont déjà faux. Dans ce cas de figure, l’option de Facebook ne peut pas grand chose, puisqu’elle intervient en aval et non en amont.
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