Suite au vote de l’ICANN, les premiers sites web dotés d’un domaine de premier niveau .xxx commencent à apparaître. La société ICM Registry, qui gère le .xxx, affirme avoir reçu plus de 600 000 demandes de réservation. Mais si l’ICANN a validé le domaine, celui-ci divise toujours l’industrie pornographique et suscite l’hostilité de plusieurs États.

Un mois après le vote favorable de l’ICANN en faveur de la création d’un domaine .xxx destiné aux espaces pour adultes, les premiers domaines commencent à apparaître sur le web. Depuis quelques heures, les sites porn.xxx et sex.xxx sont actifs même s’ils n’hébergent pour le moment aucun contenu pornographique. La société ICM Registry, qui a bataillé pendant des années pour obtenir la création du .xxx, dispose aussi de sa propre adresse.

« Un nom de domaine exclusif aux divertissements pour adultes a l’avantage de permettre un meilleur contrôle sur les contenus et, par ailleurs, pour chaque page qui sera ajouté au domaine nous allons donner 10 dollars pour financer des initiatives visant à protéger les enfants » avait justifié ICM Registry l’an dernier. En charge de la gestion du domaine de premier niveau, la société compte vendre chaque domaine à un prix minimal de 60 dollars.

L’affaire est donc très juteuse pour ICM Registry, qui a annoncé sur Twitter avoir reçu plus de 600 000 demandes de réservation. Si de nombreuses sociétés souhaitent acquérir un .xxx, d’autres sont résolument contre l’arrivée de ce domaine de premier niveau. C’est le cas d’une regroupement de professionnels, la Free Speech Coalition. Selon eux, le .xxx va entraîner plusieurs difficultés dans la profession.

Ce n’est pas le seul souci. Plusieurs États risquent de prendre des mesures de coercition contre le .xxx. L’Inde devrait être l’un des premiers pays à filtrer au niveau des FAI ce nouveau domaine de premier niveau, au motif que cela heurte la culture et la morale indiennes. Dans cette chasse aux contenus pour adultes, l’Inde sera très certainement aidée par des nations du Moyen-Orient et d’Asie.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.