Suite au tremblement de terre qui a frappé les côtes nipponnes, Google réactive son centre de crise et met à disposition des Japonais un outil pour retrouver plus facilement les disparus. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise américaine offre un dispositif pour aider les victimes de catastrophes naturelles. Les données personnelles sont supprimées au bout d’un an si aucun acteur légitime ne vient les réclamer.

C’est un tremblement de terre historique, comme le Japon n’en avait pas connu depuis 140 ans. Ce vendredi, la côte est de l’archipel nippon a été frappée par un séisme d’une très grande violence, dont la magnitude a été évaluée à 8,9 sur l’échelle de Richter par l’institut d’études géologiques des États-Unis (USGS). En comparaison, le séisme de Kobe en 1995, qui avait entraîné la mort de 6 437 personnes, a atteint 7,3 sur l’échelle de Richter.

Hormis les dégâts matériels causés par le tsunami, dont certaines vagues ont atteint dix mètres de haut, le Japon déplore pour le moment 26 morts et plusieurs dizaines de disparus. Le pays, qui se trouve au croisement de trois plaques tectoniques (eurasienne, nord-américaine et philippine), pourrait rapidement voir le bilan humain s’alourdir d’heure en heure.

Tandis que de nombreux pays ont apporté leur soutien au Japon, proposant l’envoi d’équipes spécialisées pour aider le travail des secours, Google veut aussi donner un coup de main. Le géant américain vient de mettre à disposition un outil, Japan Person Finder (en japonais, version anglaise ici), afin d’aider les Japonais à retrouver un proche ou inciter les internautes à fournir des informations sur un disparu.

Ce n’est pas la première fois que Google se mobilise lors d’une catastrophe naturelle. Le géant américain avait déjà proposé des dispositifs similaires lors des séismes en Haïti, au Chili, en Chine ou lors des inondations au Pakistan. Google avait récemment déployé un outil similaire lors du tremblement de terre en Nouvelle-Zélande qui s’est produit en février dernier. Près de 11 500 données sont à disposition des Néo-Zélandais.

Google ne limite pas son aide au Person Finder. Dans son centre de réponse aux crises, l’entreprise propose différents outils pour soutenir le travail les secours et fournir de l’aide aux victimes. Cela va de la recherche de ressources en passant par l’utilisation de services comme Google Maps, Google Latitude ou encore Google Earth. Ces derniers peuvent s’avérer précieux lorsqu’il s’agit de géolocaliser quelqu’un.

À l’heure actuelle, 2 200 données ont été collectées par Google grâce au Japan Person Finder. Dans la foire aux questions, l’entreprise américaine explique que « toutes les données entrées dans le Google Person Finder sont disponibles au public et visibles par tout le monde« . Toutefois, il faut au préalable entrer le nom d’une personne pour accéder aux informations que Google a éventuellement en possession

Lorsque la crise est passée, Google assure qu’il ne conserve pas les données au-delà d’un an. « En supposant qu’aucun propriétaire à long-terme ne peut-être trouvé (comme les autorités d’un pays, ndlr), nous supprimons les données au bout d’une année civile » explique le géant américain. Pendant cette période, « les données sont archivées pour éviter les abus« .


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