Ce n’était donc pas une boutade, mais un malheureux quiproquo entre Eric Schmidt et l’animatrice de l’émission américaine Parker Spitzer. S’exprimant sur différents sujets ayant trait à la vie privée et à la confidentialité des données personnelles dans l’espace numérique, le directeur général de Google avait fait une suggestion très étonnante aux opposants à Street View.
En effet, Eric Schmidt a glissé à demi-mot que les individus hostiles au service de cartographie virtuelle pouvaient toujours déménager pour avoir la paix. Une proposition qui a évidemment surpris beaucoup d’observateurs et d’internautes, puisque le directeur général de Google donnait l’impression que c’était aux individus de s’adapter au développement de l’entreprise, et non l’inverse.
Suite à ce curieux épisode, un porte-parole de Google a transmis à The Register un communiqué d’Eric Schmidt précisant sa pensée. « Comme vous pouvez le voir dans la version non-éditée de l’entretien, mes propos ont été prononcés au cours d’une discussion assez longue sur la vie privée. Je me suis clairement mal exprimé [à ce sujet] » a-t-il expliqué.
« Si vous êtes inquiet à propos de Street View et souhaitez que votre domicile disparaisse, merci de contacter Google et nous le retirerons » a-t-il ajouté. Rappelons qu’une procédure automatisée existe en Allemagne. 244 234 demandes ont été enregistrées depuis. Cela représente un peu moins de 3 % des foyers allemands vivants dans les villes concernées par la version allemande de Street View.
( photo : BY-SA )
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.