Le fondateur de Mega, Kim Dotcom, invite les utilisateurs à rapatrier leurs fichiers dès que possible au motif que le service risque de disparaître.

Kim Dotcom tire la sonnette d’alarme sur l’avenir de Mega. Dans un message publié jeudi sur Twitter, et au ton un tantinet alarmant, le fondateur du service de stockage à distance laisse entendre que le site spécialisé dans l’hébergement de fichiers est susceptible de baisser le rideau à tout moment, faute d’avoir les moyens financiers suffisants pour poursuivre ses activités.

« Mega a dû survivre sans le concours d’un service de paiement par carte bancaire pendant près de deux ans. L’oxygène commence à manquer. Sauvegardez vos fichiers Mega dès que possible », écrit-il. À l’heure actuelle, il est en effet impossible d’utiliser une carte bancaire classique ou de passer par PayPal. D’autres solutions sont toutefois listées, comme le Bitcoin ou le virement bancaire.

Au début de son existence, Mega permettait aux utilisateurs qui le souhaitaient de passer par PayPal pour effectuer un paiement. Tout a changé au cours du printemps 2015, quand l’intermédiaire de paiement a choisi de rompre le contrat qui le liait avec la plateforme. Ce serait l’utilisation d’un protocole de chiffrement de bout en bout qui aurait conduit la firme, sous la pression des USA, à s’éloigner de Mega.

Solutions de paiement sur Mega

Les solutions actuelles de paiement.

La mise en garde de Kim Dotcom survient dans un contexte tout à fait singulier. L’an dernier, l’intéressé a fait savoir qu’il ne fait plus du tout confiance au service, invitant ceux s’y trouvant à l’abandonner. Privé de ses parts au sein de l’entreprise et mis à l’écart par la direction, il a expliqué vouloir créer une nouvelle plateforme de stockage à distance, en open source cette fois, pour rivaliser avec Mega.

Lancé en grande pompe il y a un peu plus de trois ans, Mega a vu le jour en réaction à la disparition de MegaUpload un an auparavant, à la suite d’une action coordonnée des forces de l’ordre ayant abouti à la fermeture du site, qui était devenu la bête noire de l’industrie du divertissement. En effet, l’hébergeur avait fini par devenir le lieu de rendez-vous privilégié pour s’échanger des œuvres culturelles piratées.

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