Le Web 2.0 fait peur aux majors. En voici encore la preuve avec MOSH, un nouveau service fourni par Nokia Music Store. Lancé en août 2007, la plateforme permet aux utilisateurs de télécharger et diffuser des contenus pour téléphone mobiles, qu’il s’agisse d’audio, d’images, d’applications, de jeux, de vidéos ou de documents. Les comptes d’utilisateurs sont divisés en trois états :

  • créateur : pour le contenu crée par l’utilisateur ;
  • collectionneur : pour les objets ajoutés dans la bibliothèque du compte ;
  • partageur : pour la diffusion de fichiers qui ne sont pas nécessairement issus du travail de l’utilisateur.

« Partageur », voilà un mot que l’on a pas l’habitude de trouver dans le vocabulaire de Warner. La major a donc refusé à Nokia le droit de diffuser son catalogue de musique. « Nokia prend la question des violations de propriété intellectuelle très au sérieux » se défend le fabricant de mobiles. « Nous avons intégré une solution automatique d’Audible Magic qui permet de comparer la musique et les vidéos soumises à la diffusion avec une base d’empreintes digitales de contenu copyrighté. »

Peut être mais qui croit encore à Audible Magic ? Pas Warner en tout cas. Le Nokia Music Store possède une librairie de deux millions de morceaux provenant d’Universal, EMI, Sony BMG, et de labels indépendants. Sachant que le fabricant vend un million de téléphones par jour, ce refus de Warner montre à quel point la peur du piratage pèse à ses yeux.

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