Comme ses rivaux, Toyota planche sur la voiture autonome. Le groupe japonais a d’ores et déjà effectué de nombreux tests, avec en ligne de mire la commercialisation des premiers véhicules partiellement autonomes d’ici 2020.

En tant que premier constructeur automobile mondial, Toyota n’ignore rien de l’agitation qui s’est emparée de ses concurrents au sujet de la voiture autonome. Tous les principaux industriels ont présenté leur plan de vol jusqu’en 2020, date à laquelle les premiers véhicules à peu près capables de manœuvrer seuls dans certaines circonstances pourront être vendus au grand public.

Évidemment, Toyota n’y échappe pas. Lui aussi prévoit de commercialiser à cette date des automobiles qui n’ont plus constamment besoin du conducteur. Et lui aussi fait régulièrement état de ses progrès, dans des vidéos promotionnelles léchées, à l’image de la présentation du système Highway Teammate, qui a été mis à l’épreuve sur une voie rapide traversant l’agglomération de Tokyo.

Ce test a permis de tester diverses manœuvres, allant de l’insertion dans une voie rapide à la prise d’une voie de sortie, en passant par le maintien à une vitesse constante dans les limites du code de la route, le respect des distances de sécurité, le changement de voie ou encore le dépassement d’un véhicule plus lent. Comme toujours, un conducteur était présent pour reprendre la main au cas où.

Toyota affirme s’intéresser aux voitures autonomes depuis les années 1990. Récemment, le groupe a donné un coup de collier dans ce domaine en annonçant un investissement de 50 millions de dollars sur cinq ans et la signature d’un double partenariat avec le MIT et l’université de Stanford pour développer des centres communs de R&D.

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