Sony a ouvert cette semaine une boutique de vidéos à la demande (VOD) spécialement dédiée à sa console portable PSP. Mais les critiques fusent déjà sur la pauvreté du catalogue, et surtout sur les restrictions aberrantes introduites par le DRM du japonais.

La console de jeux-vidéo PlayStation Portable de Sony, la PSP, est vue par la firme japonaise comme un appareil multimédia. Après avoir tenté sans succès d’imposer le support UMD pour distribuer des films mobiles, Sony a ouvert les portes de la télévision portable et s’est mis au podcasting. Mais contrairement à Apple qui couple son iPod vidéo à la boutique iTunes, Sony ne bénéficiait jusqu’à présent d’aucune plate-forme marchande pour sa PSP.

La firme a toutefois réparé l’erreur au Japon en lançant cette semaine Portable TV, son premier service de VOD pour la PSP. Encore réservé aux seuls japonais, la plate-forme ne propose pas de longs métrages (uniquement des bandes annonces) mais des vidéos de fictions, comédies, sports, et surtout de dessins animés, culture locale oblige. Les amateurs trouveront également des clips de leurs chansons préférées.

Mais voilà, Sony refait le coup du DRM absurde. Toutes les vidéos récupérées sur Portable TV, mêmes celles offertes gratuitement, s’autodétruisent après une durée déterminée. Celle-ci peut varier de 5 à 30 jours, et il en coûte 105 Yens (0,73 euros) pour télécharger un clip de Madonna qui expire au bout d’une semaine.

Dans ces conditions si le service reste chez lui au Japon, personne ne s’en plaindra en Europe.

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