La Commission européenne veut avancer sur l’enquête antitrust visant Google. Le moteur de recherche vient d’être invité par le commissaire en charge de la concurrence à présenter d’ici juillet ses solutions pour répondre aux inquiétudes des éditeurs de services en ligne rivaux.

Suspecté d’abus de position dominante en Europe, Google fait l’objet depuis 2010 d’une enquête antitrust. Plusieurs éditeurs de services en ligne ont accusé la firme de Mountain View de profiter de son succès dans la recherche générique pour mettre en avant ses propres solutions ou celles de ses partenaires, au détriment de la visibilité des offres concurrentes.

Soucieux d’avancer sur cet épineux dossier, le vice-président de la Commission européenne en charge de la concurrence a publié fin mai un communiqué dans lequel il invite le moteur de recherche américain à prendre des mesures efficaces pour solder les accusations à son endroit. Dans le cas contraire, Google s’exposera à des sanctions financières conséquentes.

Quatre points retiennent l’attention de Bruxelles dans cette affaire : l’intégration des moteurs de recherche spécialisés de Google au sein du moteur principal ; La reproduction sans autorisation par Google de données récoltées sur des services concurrents ; L’exclusivité publicitaire dans les pages de résultats de recherches intégrées aux sites web ; L’absence de portabilité des campagnes AdWords.

Ces sujets nécessitent des réponses rapides. Aussi, le commissaire européen Joaquín Almunia a invité Google à fournir ses réponses le plus vite possible. « Je veux donner à l’entreprise l’occasion de présenter ses solutions qui pourraient nous épargner de longues procédures. D’ici début juillet, je m’attends à obtenir de Google des signes concrets de sa bonne volonté« .

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