Steve Jobs a indiqué dans un e-mail envoyé aux employés d’Apple qu’il se retirait en congé-maladie jusqu’à la fin du mois de juin. Ses problèmes de santé seraient plus complexes que prévus.

Apple devra apprendre à faire sans Steve Jobs. Le patron de la firme de Cupertino, qui a relancé l’image de la marque avec les lancements réussis de l’iMac et de l’iPod et un génie marketing certain, a annoncé mercredi qu’il partait en congé-maladie jusqu’à la fin du mois de juin.

Alors qu’il avait tenté en début d’année de rassurer les investisseurs en révélant souffrir d’une simple dérégulation hormonale responsable de sa forte perte de poids, Steve Jobs a adressé un courrier électronique aux employés d’Apple pour expliquer que ses problèmes de santé étaient en fait plux complexes que ce qu’il avait d’abord cru. Un message qui ne devrait pas rassurer les actionnaires.

L’annonce de ses problèmes hormonaux avait déjà semé des doutes chez les observateurs, après que des médecins ont pointé la faiblesse des explications apportées par Steve Jobs. En juillet 2004, le créateur de l’iPod avait dû subir une intervention chirurgicale tardive pour retirer une tumeur cancéreuse au pancréas, dont beaucoup redoutent qu’elle soit réapparue.

Tim Cook, le directeur exécutif d’Apple, prendra en charge l’intérim de Steve Jobs, comme il le fit alors en 2004. Le vice-président marketing d’Apple, Phil Schiller, qui était préssenti pour prendre la place de Jobs en cas de retraite anticipée, fait-il les frais d’une prestation diversement appréciée au dernier MacWorld ? Remplaçant Steve Jobs au pied levé, il n’avait pas su soulever l’enthousiasme en présentant les nouveautés de la firme. Le marketing est sans pitié.


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