Malgré les financements et les nombreux utilisateurs, la startup française Lima doit déposer le bilan et ses produits ne seront donc plus utilisables.

C’est la fin pour la startup Lima et tous ses produits dès le 1er mars prochain. Dans un billet de blog publié sur Medium, son fondateur et directeur, Severin Marcombes, a annoncé que l’entreprise fermait ses portes: « Malgré les énormes efforts de l’équipe pour éviter cela, nous avons eu des problèmes de fonds dont nous n’avons pas su nous remettre ».

L’aventure était pourtant bien partie pour Lima, avec un financement participatif sur Kickstarter en 2013 qui lui avait rapporté plus de 1 080 000 euros. Partant de ce succès, la startup avait créé un appareil permettant de lier un ou plusieurs supports de stockage (comme des disques durs) et un routeur. Le contenu du premier pouvait alors être transmis à n’importe qui (dans une certaine zone) et pouvait également recevoir des fichiers. En bref, le Lima permettait de centraliser les contenus de plusieurs appareils et de faciliter leur accès.

Il suffisait de quelques branchements pour synchroniser les contenus de plusieurs appareils. // Source : Lima/Kickstarter

Il suffisait de quelques branchements pour synchroniser les contenus de plusieurs appareils.

Source : Lima/Kickstarter

En 2014, le groupe avait obtenu 2,5 millions de dollars grâce à Partech Venture, ce qui lui avait permis de s’étendre et de rassembler une équipe de 60 personnes. Selon Severin Marcombes, « plus de 80 000 personnes dans le monde utilisaient nos produits de Personal Cloud ». Des chiffres qui n’auront finalement pas suffit à résoudre les problèmes financiers de Lima

Pas de Lima, pas de données

La fermeture de Lima ne signifie pas seulement que les produits de la société ne seront plus disponibles, mais que tous ceux actuellement déployés ne fonctionneront plus. À partir du 1er mars, Lima fermera les serveurs qui permettent de connecter entre eux les différents appareils. Ce sont donc plus de 80 000 personnes qui devront trouver un nouveau moyen de synchroniser leurs données. Un coup dur pour ceux habitués à utiliser cette technologie, mais c’est là le risque d’investir dans une startup.

« J’espère que, dans les sept années passées à construire cette compagnie, nous avons changé les choses pour le mieux » conclu Severin Marcombes. « Je pense que nous nous sommes bien battus.»

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