Après un bras de fer médiatisé avec l’autorité californienne en charge des véhicules automobiles, et son refus affiché de suivre les règles, Uber a fini par consentir à demander un permis pour redéployer ses voitures autonomes.

Uber compte bien faire revenir ses voitures autonomes en Californie, trois mois après leur retrait de carte grise par le Department of Motor Vehicles (DMV), l’autorité légale en charge des véhicules automobiles, qui avait mis fin à leur circulation au bout d’une semaine.

L’entreprise, à la réputation sérieusement écornée vient d’annoncer, par l’intermédiaire d’un porte-parole, avoir postulé pour obtenir les permis indispensables à la circulation de ces véhicules : « Nous suivons les étapes nécessaires pour demander un permis d’essai au DMV. Comme nous l’avions déclaré en décembre, Uber reste dévoué à 100 % à la Californie ». Entre-temps, l’entreprise avait concentré ses efforts en Arizona.

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De retour à San Francisco

Ce revirement est important pour Uber, qui avait choisi de lancer ses 16 Volvo XC90 sans permis dans les rues de San Francisco malgré les demandes répétées du DMV. L’entreprise de Travis Kalanick estimait en effet que ses véhicules ne correspondaient pas à la définition de la voiture autonome retenue par le DMV, au motif que des salariés se trouvaient au volant pour intervenir si nécessaire. Google, Tesla ou encore Ford ont de leur côté demandé un permis depuis son instauration en 2014.

Uber a déjà remis en circulation quelques véhicules autonomes dans les rues de San Francisco — en accord avec le DMV, puisque leurs négociations sont en cours — mais sans prendre de passagers : ils sont simplement utilisés pour améliorer la cartographie utilisée par les voitures.


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